"Je n'ai aucun problème"

N.D. : Heureusement pour moi, ce n'est pas quelque chose qui a duré très longtemps. Ça a été une douleur soudaine. Mais je m'attendais à un match très physique en entrant sur le court. David vous fait beaucoup courir, il vous oblige toujours à jouer un coup  de plus. Mais j'ai bien frappé la balle aujourd'hui. Je pense que j'aurais pu un peu mieux servir, mais globalement, c'est une excellente performance.

N.D. : Non, je n'ai aucun problème physique. Je me sens très en forme physiquement et mentalement, je suis très frais. Simplement, aujourd'hui, j'ai parfois eu du mal à trouver de l'oxygène parce que j'avais un peu le nez bouché. J'ai juste eu du mal à respirer. J'avais besoin de plus de temps, mais je n'en avais pas. A ce stade de la compétition, face à un adversaire comme David, c'est un gros test au niveau physique. Mais je ne suis pas du tout inquiet à ce sujet. Je suis vraiment en excellente condition et je n'ai pas d'inquiétude quant à ma récupération pour le prochain match.

N.D. : C'est une nouvelle année, avec des challenges devant nous pour chacun d'entre nous. Il a fait quelques changements, il a Ivan Lendl à ses côtés. Il a l'air en grande forme. Je pense qu'il est déterminé pour gagner son premier tournoi du Grand Chelem. Il a joué la finale ces deux dernières années, il se sent bien ici. C'est probablement son meilleur Grand Chelem. On peut s'attendre à un gros match. J'espère pouvoir répéter ma performance de l'an dernier.

N.D. : On avait eu de longs échanges l'an dernier en finale. Le premier set avait duré une heure, aves de bons rallyes. On peut s'attendre à ça. Les conditions sont un peu différentes cette année, le court est plus lent. Andy et moi avons un jeu basé avant tout sur le jeu de fond de court. On aime prendre l'ascendant dans l'échange. Mais je suis sûr que ça va être une bagarre tactique. Mentalement, ce sera important de bien démarrer le match.

N.D. : Lendl le fait davantage jouer au golf (sourire). Nous n’avons pas eu le temps de nous voir ici. Mais nous sommes amis depuis longtemps. Tout cela remonte à la première fois où nous nous sommes affrontés en France à l’âge de 12 ans. Nous avons joué ensuite plein de tournois de jeune ensemble. C’est super de voir réussir quelqu’un avec qui vous avez grandi. C’est un autre challenge lorsque nous nous affrontons.

N.D. : Je pense qu’il est encore trop tôt pour voir le résultat de leur association. On verra ça dans quelque temps. Moi, je trouve que c’est bien de revoir une légende du jeu impliquée dans le tennis d’aujourd’hui. Je tente de convaincre Lendl de jouer contre mon coach qui n’a pas joué depuis longtemps (sourire).

N.D. : C'est comme ça. L'année dernière, c'était différent. Je ne me préoccupe pas trop de ça. La récupération ne m'inquiète pas. De toute façon, pour l'instant, je ne pense qu'au prochain match. Je ne suis pas encore en finale.

N.D. : Ça devient habituel, c'est vrai. Les gens ne réalisent pas à mon avis ce que ça représente d'être constamment en demi-finales, comme ça. Ce n'est pas simple. Il y a beaucoup de joueurs compétitifs. Ça nous apporte beaucoup de confiance et d'expérience, parce que nous jouons constamment ces grands matches. Ça nous donne un avantage face à des adversaires qui sont sans doute moins habitués que nous à ces matches là. C'est une question de confiance et de force mentale, c'est là que la différence est la plus importante.