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Novak Djokovic évoque Andy Murray avant la finale de l'Open d'Australie

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/01/2013 à 21:10 GMT+1

Djokovic-Murray, c'est le nouveau classique du circuit. Différents des joutes face à Federer et Nadal, juge le Serbe, qui s'est confié avant la finale dimanche.

2012 US Open Murray Djokovic

Crédit: AFP

Andy Murray confiait vendredi qu'il espérait paradoxalement que la finale serait douloureuse, parce que cela signifierait que ce serait une grande finale…
Novak DJOKOVIC. : Il a raison.
C'est aussi votre sentiment alors?
N.D. : Disons que, vu que les dernières fois où nous avons joué l'un contre l'autre, probablement les six ou sept dernières fois, les matches ont été très longs, intenses et physiques, on peut s'attendre à peu près à la même chose dimanche. Je suis prêt pour ça.
Pensez-vous que le jour de repos supplémentaire dont vous avez bénéficié va vous servir?
N.D. : Je ne pense pas. Bien sûr, Andy a joué cinq sets contre Roger en demi-finale, mais en dehors de ça, il n'a pas vraiment été testé physiquement. Puis c'est un des gars les plus solides et les plus endurants du circuit. Je suis certain qu'il sera prêt pour la finale.
Comment expliquez-vous que vous jouiez aussi bien ici, à Melbourne?
N.D. : J'adore les conditions, d'une manière générale. Surtout sur la Rod Laver Arena. Puis c'est aussi le premier grand tournoi de l'année. On a eu quelques semaines de vacances, on a pu recharger les batteries. C'est comme un nouveau départ à chaque fois et je me sens toujours bien ici. C'est le Grand Chelem qui me réussit le mieux. Jouer une troisième finale consécutive ici, j'en suis très fier. C'est un sentiment incroyable.
Avec un peu de recul, comment analysez-vous votre défaite face à lui en finale de l'US Open?
N.D. : C'était un match très intéressant et très sympa à jouer. Les circonstances étaient un peu étranges à Flushing. Il y avait eu énormément de vent pour les demi-finales et la finale. C'était incroyable. Je n'avais jamais joué par un vent pareil. Je pense qu'Andy avait su mieux que moi s'adapter aux conditions et en tirer profit. Il s'est mieux ajusté. J'étais vraiment très déçu d'avoir perdu ce match. C'est normal, c'est une finale de Grand Chelem. Mais il avait été meilleur que moi.
A votre avis, à quel point cette victoire va-t-elle l'avoir changé?
N.D. : Comme je l'ai déjà dit, il méritait amplement ce titre. Cela fait un moment qu'il est un des meilleurs joueurs du monde. Il avait joué tellement de finales, de demi-finales. Il a fini par gagner son titre. Ça lui a évidemment donné une énorme confiance en lui. Il est encore plus fort aujourd'hui.
De votre côté, combien de temps vous faut-il pour digérer une défaite de ce genre?
N.D. : Il y a quelques années, il m'aurait sûrement fallu beaucoup plus de temps. Avec l'expérience et la répétition des matches au très haut niveau, j'arrive à évacuer ce type de défaites assez rapidement. Après le match, aucun doute, c'est douloureux, la déception est là. Il y a une forme de regret, parce que vous n'avez pas été capable de sortir de là en vainqueur. En général, ça dure quelques jours. Le tennis est un sport exigeant. Il faut constamment tourner les pages pour repartir, être prêt à rejouer une ou deux semaines après.
C'est votre deuxième finale de suite contre Andy, vous vous affrontez très souvent depuis quelque temps. Comment situez-vous votre rivalité avec lui par rapport à celle avec Rafa ou Roger?
N.D. : Avec Andy, c'est spécial parce nous avons le même âge. Nous n'avons qu'une semaine de différence. On se connait depuis qu'on a 11 ou 12 ans. Alors ça apporte une dimension particulière à notre rivalité.
Etiez-vous déjà rivaux à l'époque?
N.D. : Non, vous savez, ce n'était pas vraiment une rivalité. On voulait juste jouer au tennis, prendre du plaisir. En grandissant, nous avons progressé, nous avons évolué, en tant qu'athlètes et en tant qu'hommes aussi. C'est vraiment sympa de voir quelqu'un avec qui vous avez grandi d'une certaine manière réussir aussi bien. J'ai l'impression que d'une manière générale que 1987 est une sacrée génération. Pas seulement en tennis mais dans le sport en général. Messi est de 1987, Vettel est de 1987. C'est une bonne année pour être né.
Quels souvenirs avez-vous de lui à cet âge?
N.D. : A quoi il ressemblait? Il avait beaucoup de cheveux, des cheveux très frisés. Il était pâlichon aussi (rires). Mais il a pris un peu le soleil par la suite en s'entrainant à Barcelone. Alors il est un peu moins blanc que quand il était chez les juniors !
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