Open d'Australie 2013, Serena Williams sur sa blessure : "Je ne préfère pas savoir"

SERENA WILLIAMS : Je n’ai pas eu assez de temps pour évaluer ma blessure. Il faut voir comment ça évolue dans les heures qui viennent. Mais je serai là jeudi (au deuxième tour). Sauf si quelque chose de fatal m'arrive, il n'y a pas moyen de m'empêcher de jouer. Je suis vivante, mon coeur bat, ça va aller. J’ai eu des blessures à la cheville tout au long de ma carrière donc j’espère que je sais gérer. 

S.W. : Oui. J'ai eu la même chose à Brisbane l'année dernière et je me suis dit: « oh non, pas encore ». Mais j’ai passé une année tellement bonne que je n’ai pas de pensée négative. J’étais juste sous le choc et j’ai simplement espéré que cette blessure ne soit pas trop sérieuse comme l’an dernier à Brisbane. Pendant l’interruption, je souffrais vraiment et j’ai repensé à ce que j’ai déjà enduré. Mais j’ai également essayé de retrouver mes esprits pour reprendre rapidement la partie.

S.W. : Evidemment, il y a toujours de la douleur. Evidemment, c’est enflé. Les prochaines heures vont être déterminantes.

S.W. : A ce moment-là, je me suis vraiment concentrée sur mon jeu. Quand je me suis blessée, j’ai vraiment essayé de rester calme. Je n’avais plus rien à perdre à ce moment-là et j’ai commencé à lâcher mes coups. J'ai joué ce tournoi avec déjà tellement de blessures que ce n'est qu'un épisode de plus et une belle histoire à raconter plus tard à mes petits-enfants.

S.W. : Absolument, j’ai été vraiment proche de la panique parce que la même chose m’est arrivée l’an passé, sur le même coup. J’ai bien failli paniquer puis je me suis dit qu’il ne fallait pas que ça arrive. Je me devais de rester calme.  

S.W. : Oui absolument. Encore une fois, sauf si quelque chose de fatal se passe,  je serai sur le court pour le double. Je ne suis pas là pour faire des excuses mais pour jouer.

S.W. : Honnêtement oui, je ne préfère pas savoir. Je sais qu’une année, j’ai gagné ce tournoi avec deux contusions osseuses à chaque genou. Je ne connaissais pas la nature de ma blessure mais je savais que je souffrais.