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Open d'Australie - Stanislas Wawrinka : "Je m'en fiche d'avoir perdu 14 fois contre lui"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/01/2014 à 22:31 GMT+1

Qualifié pour sa première finale de Grand chelem, Stanislas Wawrinka espère trouver la clé pour vaincre enfin Rafael Nadal. Le Suisse se sent fort et se dit convaincu de pouvoir inverser la statistique, comme il l'a fait en quarts de finale face à Novak Djokovic.

0123 News: Aus. Open - Men's 1/2 Finals: (7) Berdych v (8) Wawrinka + ITWs

Crédit: Eurosport

Comment vous sentez-vous avant votre première finale en Grand chelem ?
S.W. : Je suis excité à l'idée de jouer cette première finale. Je ne sais pas comment je réagirai demain (dimanche, ndlr), mais j'imagine que je serai un peu nerveux, évidemment. C'est pour cela que je fais tout pour conserver ma routine : m'entraîner tôt le matin, prendre mon temps à table le midi, écouter de la musique, rester un peu seul par moments... Tout ce que j'ai déjà fait avant ma demi-finale. Quand je suis nerveux, j'ai besoin de prendre du temps pour moi, juste avec de la musique, pour me relaxer. Donc c'est assez simple, en fait : j'essaie de conserver ma routine.
Avez-vous regardé la demi-finale qui a opposé Rafael Nadal à Roger Federer ?
S.W. : Oui. Ça aurait été génial de jouer Roger en finale, d'avoir une finale de Grand chelem 100% suisse. Mais "Rafa" aussi est un bon ami et un incroyable champion. Nous nous entraînons souvent ensemble. Je le connais depuis longtemps et je connais sa façon de jouer. Il n'y aura pas de surprise. Il n'est pas loin de jouer le meilleur tennis de sa carrière ici, en particulier quand les matchs se déroulent en session de nuit et que les conditions de jeu sont un peu plus lentes. C'est dans ces conditions qu'il déploie le mieux son jeu.
Avez-vous discuté avec Roger Federer à la suite de sa demi-finale ?
S.W. : Un peu, oui.
Que vous a-t-il dit ?
S.W. : Des choses privées. Nous nous sommes envoyés des textos.
Vous n'avez jamais battu Rafael Nadal. Comment allez-vous appréhender ce match ?
S.W. : Je ne regarde pas les affrontements précédents. Je m'en fiche d'avoir perdu 14 fois contre lui (12 en fait, ndlr). C'est évident que son jeu me pose des problèmes, en particulier avec mon revers à une main. Mais j'ai livré de très bons matchs contre lui l'an dernier, notamment les derniers à Shanghaï et au Masters. Je pense y avoir puisé certaines choses sur lesquelles il faudra que j'insiste dimanche. Je joue actuellement mon meilleur tennis. Je suis prêt physiquement. J'ai eu deux jours de repos, donc c'est parfait pour moi dans l'approche de la finale. Et après tout, avant de battre Novak (Djokovic, ndlr) en quarts c'était la même chose : j'en étais à 13 ou 14 défaites de suite. Je suis convaincu que je peux vaincre la statistique.
Quand je rentre sur le court, je sais maintenant que je peux battre n'importe qui
Cette victoire contre Novak Djokovic est-elle de nature à vous faire franchir encore un cap en termes de confiance ?
S.W. : Oui, par le fait d'avoir été capable de finir aussi fort dans le cinquième set. Mais vous savez, il ne s'agit pas de ce match en particulier. Quand l'an dernier Tomas (Berdych, ndlr) me bat en Coupe Davis, mais qu'ensuite je le bats trois fois de suite, cela veut aussi dire quelque chose.
Quelle part votre entraîneur Magnus Norman a t-il dans votre réussite depuis un an ?
S.W. : Nous travaillons ensemble depuis avril dernier et nous avons toujours une aussi bonne relation. C'est un chic type et un excellent entraîneur. Nous avons trouvé notre rythme ensemble. Il est venu en Suisse durant dix jours pour la préparation d'intersaison et nous nous sommes ensuite retrouvés ici, à Melbourne. A chaque entraînement, il est derrière moi, il me pousse et m'indique dans quelle direction je dois aller pour progresser. Il m'en demande toujours plus, et c'est une bonne chose d'avoir ainsi quelqu'un derrière moi qui m'aide à devenir un meilleur joueur.
Qu'a-t-il changé dans votre jeu ou votre approche du jeu ?
S.W. : Avec lui, j'ai acquis plus de confiance en moi. Quand je rentre sur le court, je sais maintenant que je peux battre n'importe qui... même dans le contexte d'une demi-finale de Grand chelem ! C'est important par rapport à mon jeu, plutôt agressif et basé sur la prise de risques depuis le fond de court. Je prends des risques sur le terrain, mais je reste "relax" dans ma tête.
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