Open d'Australie: Les six signes auxquels Sharapova peut se raccrocher pour battre Serena

Sébastien Petit

Mis à jour 31/01/2015 à 12:33 GMT+1

Quatre finales majeures perdues sur 22, quinze victoires de suite sur sa future adversaire, Serena Williams sera la favorite naturelle de la finale face à Maria Sharapova. Nous avons trouvé six raisons pour que la Russe ne baisse pas les bras.

Maria Sharapova - Open d'Australie 2015

Crédit: AFP

Melbourne lui a déjà souri

C'est la statistique qui rassurera le plus Maria Sharapova : la Russe a déjà gagné à l'Open d'Australie, en plus des autres titres du Grand Chelem. En trois tentatives entre 2007 et 2012, elle a soulevé le trophée en 2008 en dominant Ana Ivanovic en finale. Ce tournoi majeur est même celui où elle a joué le plus finales (4) et de demi-finales (7).

Sharapova est une rescapée

Maria Sharapova a frôlé l'élimination durant la quinzaine : face à Alexandra Panova au deuxième tour où elle a sauvé deux balles de match. La Russe n'a certes jamais gagné de Grand Chelem en étant passé si près de la sortie, mais quatre autres joueuses y sont parvenues avant elle à Melbourne dans l'ère Open : Monica Seles, Jennifer Capritati, Na Li et... Serena Williams, à deux reprises !

Elle a un ratio positif face aux numéros un mondiales

En treize rencontres, Maria Sharapova a remporté à sept reprises des matches qui l'ont opposée à une numéro un mondiale : Lindsay Davenport, Amélie Mauresmo, Justine Henin, Caroline Wozniacki et Victoria Azarenka. Autre point positif : elle n'a jamais perdu face à la leader du classement WTA à Melbourne. La seule fois où elle a écarté la numéro un mondiale de sa route, c'était en 2008 lors de son seul sacre australien.

Elle a déjà battu Serena en finale de Grand Chelem

C'était à Wimbledon en 2004, un autre temps. Mais à cette époque, Serena était déjà une joueuse redoutée et redoutable, tout le contraire de la jeune Russe qui émergeait à peine sur le circuit à 17 ans. L'Américaine avait déjà six titres du Grand Chelem à son actif et était double tenante du titre à Londres. Sa situation cette année n'est donc pas pire qu'en 2004 où la Russe avait su déjouer les pronostics sans avoir l'expérience qu'elle a aujourd'hui.

Melbourne, terre de fin de série

Mais Sharapova peut se dire que "toutes les séries ont une fin". Regardez Rafael Nadal et Roger Federer. L'Espagnol a été vaincu par le Tchèque Tomas Berdych en quarts de finale, mettant fin à une série de 17 défaites de rang. Et l'an passé, Stan Wawrinka a eu raison du Majorquin en finale après douze défaite de rang. Sans compter Novak Djokovic qui restait pourtant sur quatorze succès d'affilée sur le Suisse. Quant à Federer, il s'est incliné au troisième tour contre l'Italien Andreas Seppi, qu'il avait toujours dominé en dix matches.

Serena traîne un mauvais rhume

Il ne faut jamais spéculer sur l'état physique de son adversaire, mais cela peut être un élément qui pourrait avoir son importance : Serena Williams n'est pas vraiment dans son assiette depuis le début de la semaine. Vendredi, elle a même été contrainte de décaler son entraînement à cause d'un mauvais rhume. "Je ne me sentais pas bien (vendredi matin). J'ai un rhume depuis le début de la semaine. Cela allait mieux, puis ce matin cela a recommencé à moins bien aller", a expliqué l'Américaine. "J'ai dû rentrer (à l'hôtel) pour me détendre, faire une sieste pour récupérer. J'ai décalé l'entraînement à cet après-midi. J'ai pu jouer et cela allait mieux". Il lui faudra plus qu'un rhume pour la priver du combat qui l'attend samedi. Voire d'un 19e titre du Grand Chelem.
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Patrick Mouratoglou et Serena Williams à l'Open d'Australie 2015

Crédit: AFP

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