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Federer : "Vous pensez que je suis vieux, mais ce n'est pas un problème pour moi"

Maxime Dupuis

Mis à jour 28/01/2016 à 18:59 GMT+1

Surclassé par Novak Djokovic durant la première partie du match et finalement éliminé par le Serbe, Roger Federer a fait contre mauvaise fortune bon cœur, jeudi. Le Suisse n’a pas abandonné l’idée de remporter un titre du Grand Chelem ou de vaincre Nole dans un futur proche. Il se sent toujours vert.

Roger Federer à l'Open d'Australie

Crédit: Panoramic

Jeudi, comme souvent, la Rod Laver Arena avait le cœur suisse. Mais la raison serbe l'a rapidement ramenée à la raison. Tout comme elle a renvoyé Roger Federer à la dure réalité. Le numéro 3 mondial s'est incliné en quatre sets face à l'intraitable Novak Djokovic, auteur d'une entame de match stratosphérique. C'est simple : durant deux sets, le quintuple lauréat de l'Open d'Australie était intouchable pour le commun des mortels, comme pour Federer. Ce dernier, désormais mené 23-22 par Djoko, l'a reconnu. Mais il n'a pas été impressionné plus que cela. Pourquoi ? Parce qu'il avait déjà vu Nole évoluer à aussi haute altitude.
"J'ai déjà vu Novak jouer aussi bien par le passé, a-t-il confié en conférence de presse. Mais c'est dur quand le match commence ainsi car il fallait tenter de stopper l'hémorragie à un moment donné. Il retourne très bien, comme Andre Agassi. Les deux premiers sets sont passés très vite et avant que vous pouviez faire quoi que ce soit, quarante-cinq minutes de tennis avaient été jouées. Il est difficile de se remettre d'aplomb".
Quand il est lancé, c'est très dur de l'arrêter
Roger Federer l'a pourtant réussi, durant le troisième set. Mais il était trop tard. Pas parce que le score l'indiquait. Mais parce que Djokovic était dans une spirale trop positive pour être inversée. "Pour être tout à fait honnête, je me fiche de perdre un set 7-6 ou 6-1. Perdre un set n'est jamais une bonne chose. Et je sais combien la première manche est importante contre Novak, surtout actuellement, a analysé le Suisse. Quand il est lancé, c'est très dur de l'arrêter. (…) Depuis le début de sa carrière, il a toujours été bon quand il prend les devants. Encore plus aujourd'hui."
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Federer

Crédit: AFP

Roger Federer n'a plus disputé de finale en Australie depuis 2010, année de sa dernière victoire ici. Le Suisse ne s'avoue néanmoins pas vaincu. Parce qu'il y aura un après-Melbourne, où il compte revenir l'année prochaine. Et parce qu'il est toujours animé par la même soif et la même foi. "J'ai confiance en moi. Ce genre de choses ne disparaissent pas rapidement", a-t-il expliqué, rappelant qu'il se sentait, à 34 ans, toujours de taille à lutter face à un gladiateur comme Djokovic. Et pas seulement au meilleur des trois sets.

Federer se voit toujours vert

"Meilleur des trois, meilleur des cinq… je peux courir durant quatre ou cinq heures. C'est tout sauf un problème. Je peux m'engager dans de longs rallyes. Je sais que vous pensez différemment, parce que vous pensez que je suis vieux et tout ça... Mais ce n'est pas un problème pour moi."
Ravi de son début d'année et de son parcours à Melbourne alors qu'il avait hérité d'un "tableau difficile", Roger Federer repart des Antipodes plus confiant que déçu. Perdre contre Novak Djokovic n'a rien d'infamant. "Novak est une référence pour tout le monde, a tenu à rappeler le Bâlois. Il est d'ailleurs le seul à m'avoir stoppé récemment, avec Stan (Wawrinka) quand il était en feu à Roland. C'est comme ça…" Le mur Djokovic est épais et peut-être plus haut que jamais. Mais Federer n’a pas abandonné l’idée de le franchir.
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