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Finale dames - Angelique Kerber : "Je fais des erreurs, mais j'apprends vite"

Eurosport
ParEurosport

Publié 30/01/2016 à 00:34 GMT+1

OPEN D'AUSTRALIE 2016 - Angelique Kerber est la dernière à pouvoir priver Serena Williams d'un 7e titre à Melbourne. Immense défi pour l'Allemande, qui va disputer sa tute première finale majeure à 28 ans. Mais si elle a connu quelques errements et désillusions, elle a toujours su faire la bonne analyse. Pour avancer. Jusqu'à cette finale.

Angelique Kerber.

Crédit: AFP

Qu'est-ce qui est le plus compliqué quand on affronte Serena Williams ?
A.K. : Le fait de ne jamais savoir où et comment elle va servir. Elle a une première balle absolument incroyable. Mais elle retourne bien aussi. Elle fait tout bien. Je pense que les premiers points décideront de ce match.
Comment cela ?
A.K. : Il faudra vraiment que je sois là dès le premier point, que je joue très long. Si je joue un peu court, elle s'amusera. Ce sera point gagnant, point gagnant, point gagnant. Je l'ai vue contre Aga (NDLR : Radwanska, battue en demi-finale par Serena Williams). Alors il faut que je sois prêt à jouer mon jeu, à être aussi agressive qu'elle peut l'être.
Vous avez répété que vous n'aviez rien à perdre. Serena a dit exactement la même chose. Il y a quand même un match à gagner... ou à perdre...
A.K. : Je crois quand même qu'elle a plus de pression que moi... Ce que je veux dire c'est que si vous interrogez les gens, presque tous vont vous dire que Serena va gagner cette finale. Donc je peux rentrer sur le court en me disant que je peux jouer sans pression, puisque tout le monde s'attend à me voir perdre. Je n'ai rien à perdre, ça ne veut pas dire que je ne vais pas tout faire pour gagner.
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Serena - Kerber : Rendez-vous avec l'histoire

Comment vous sentez-vous avant cette première finale ?
A.K. : Bien. Je suis contente, j'ai beaucoup de confiance. J'ai bien joué à Brisbane, j'ai bien joué ici, même si j'ai eu un premier match très compliqué. Mais je joue du très bon tennis globalement depuis le début de l'année.
Depuis trois ans, vous n'aviez pas de très bons résultats dans les tournois du Grand Chelem. Là, d'un seul coup, vous vous retrouvez en finale. D'où ça vient ?
A.K. : Je fais des erreurs, mais j'apprends vite. C'est ma force. Quand je commets une erreur, je suis capable d'analyser et de ne pas commettre deux fois de suite la même erreur. Et je prends toujours le côté positif des choses, même des défaites. J'ai toujours été persuadée que mon tour viendrait.
Au Masters, en fin de saison dernière, vous aviez été très nerveuse contre Safarova, dans le match qui pouvait vous qualifier pour les demi-finales. Cela fait-il partie de ces erreurs dont vous parliez ?
A.K. : Oui, sans aucun doute. A Singapour, contre Safarova, j'ai beaucoup appris. Je suis sortie de ce match en me disant que plus jamais je ne laisserai la pression gagner contre moi. Ici, à Melbourne, j'ai connu des moments de grande nervosité au premier tour ou en demi-finale mais, à chaque fois, j'ai pensé à ce match contre Safarova. Je me disais 'utilise cette expérience, relève ce défi'. Et ça a marché. Je travaille beaucoup sur l'aspect mental.
Vous avez reçu un sms de Steffi Graf après votre qualification pour les demi-finales. Que vous a-t-elle dit ?
A.K. : Elle m'a juste dit "félicitations" et m'a souhaité bonne chance pour la suite.
A quel point a-t-elle été une source d'inspiration ?
A.K. : Elle était mon idole. Elle l'est toujours, d'ailleurs. Elle a donné une autre dimension au tennis dans notre pays. J'ai grandi en regardant Steffi jouer.
Vous souvenez-vous d'un match en particulier ?
A.K. : Je me souviens de beaucoup de matches. J'avais l'impression qu'elle gagnait toujours 6-1, 6-0 (rires). Je me rappelle surtout de ses finales de Grand Chelem en fait. J'ai aussi beaucoup regardé ses matches plus tard, sur Youtube. Pour étudier, son slice, la façon dont elle se déplaçait, c'était incroyable.
Vous lui avez rendu visite il y a quelques mois. Comment ça s'est passé ?
A.K. : Steffi, c'est une immense championne. Elle a tout gagné. J'ai eu la chance de m'entraîner un peu avec elle l'an dernier quelques jours avant Indian Wells. Elle m'a dit des choses importantes. Elle m'a fait comprendre que j'étais sur la bonne voie, et qu'il fallait que j'aie confiance en moi.
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Angelique Kerber

Crédit: AFP

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