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Bercy - Gilles Simon: "Je savais ce qui m'attendait"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/11/2012 à 20:00 GMT+1

Gilles Simon n'a pas été surpris par la performance de Jerzy Janowicz. Mais le Français n'a simplement pas pu, pas su faire ce qu'il fallait pour le contrer.

gilles simon paris-bercy 2012

Crédit: AFP

Avec quel sentiment sortez-vous de ce match?
G.S. : Je savais ce qui m'attendait aujourd'hui. Je n'ai simplement pas réussi à mettre en place ce que je devais faire sur mes mises en jeu. Sur mes mises en jeu, je n'ai pas été assez bon aujourd'hui. Cela restera mon regret. Face à ce type d'adversaire pour le faire douter, il faut finalement aussi être à l'aise sur ses mise en jeu, lui faire sentir qu'il n'aura pas d'occasion. Aujourd'hui, je n'ai pas réussi à le faire. Il a réussi à prendre l'ascendant systématiquement. Il a eu le temps de tenter tout ce qu'il avait à tenter. À un moment, c'est passé et il a gagné logiquement.
Y a-t-il un sentiment d'impuissance quand on joue un joueur comme ça?
G.S. : Ce n'est pas le premier très grand qui sert très fort contre qui je joue. Au niveau de la frustration, ça va. Au début, c'est énervant, après ça passe. On sait que l'on n’aura pas des occasions, peut-être une. Ca tient souvent de la réussite de partir du bon côté, sur le bon retour au bon moment. On sait que cela ne va pas être général de gagner 6-3, 6-2, ce n'est pas possible. Plus que son service, tout le monde a envie d'en parler parce que c’est l’arme. Finalement, j'ai le moins de choses à décider, je me mets en face et j'essaie de la retourner.
Il a quand même un jeu qui n'est pas courant même pour un grand serveur. Arrivez-vous à avoir une tactique claire face à un joueur si imprévisible ?
G.S. : J'y arrive mais il faut que je sois plus performant sur mon service. Il faut que j'arrive à commencer mes jeux de service en ayant l'avantage, en envoyant à droite, à gauche. Ce n'était pas le cas aujourd'hui. J'avais une première balle qui ne passait jamais, cela lui laissait le temps sur le deuxième de varier avec des amorties, d'être agressif. Il est très bon à cela. La tactique, ce n'est pas de contrer cela mais d'empêcher de le faire et d'empêcher mon rythme au service, ce que je n'ai pas réussi à faire aujourd'hui.
Malgré cette défaite, le bilan de votre semaine reste positif...
G.S. : On se satisfait jamais de perdre, peu importe que ce soit au premier tour, en demi ou en finale. J'imagine que dans deux semaines, je me dirai "c'est bien". Là, tout de suite, je suis déçu. Cela reste un adversaire qui est à ma portée. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir fait un grand match non plus. Je sais que je peux mieux faire, je n'ai pas été capable, cela reste une déception de perdre aujourd'hui. J'ai juste envie de m'appuyer sur ce que je n'ai pas réussi à faire pour le travailler, continuer à améliorer cela pour faire mieux la prochaine fois.
Et globalement, comment jugez-vous votre saison dans son ensemble?
G.S. : Une saison extrêmement pénible à jouer dans le sens où j'ai manqué de sérénité à tous les niveaux d'abord physiquement. Peu à peu c’est rentré dans ma tête. C'était dur à chaque fois d'aller sur le terrain sans avoir la certitude de pouvoir livrer le combat que j'aimerais mener à chaque fois. J'ai besoin de retrouver confiance dans mon corps, dans mon état physique, sentir que je peux y aller à fond, que cela tient pour pouvoir être plus serein dans mon jeu et ma tête.
Physiquement, allez-vous travailler différemment?
G.S. : Oui. Je vais mettre l'accent là-dessus en tout cas. L'hiver, j'en profite pour courir, travailler le cardio parce qu’après, la saison est longue. C'est le seul moment où on peut le faire. Je vais essayer plus d'être sur le côté soin et faire attention à mon corps.
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