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Roger Federer au Masters : "À la fin, je suis quand même là"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 31/10/2013 à 02:47 GMT+1

Roger Federer n'a pas eu de mal à reconnaître que sa qualification pour le Masters était une bonne récompense autant qu'un gage de bonne foi sur son potentiel.

Switzerland's Roger Federer waves after winning his quarter final match against Grigor Dimitrov of Bulgaria at the Swiss Indoors ATP tennis tournament in Basel October 25, 2013. REUTERS

Crédit: Eurosport

Roger, vous voici pour la douzième année consécutive en Masters après votre victoire sur Kevin Anderson. Quel sentiment prédomine ?
R.F. : Je suis juste content d'avoir réussi encore une fois. C'est certainement un moment important de la saison pour moi après avoir passé quelques mois difficiles. C'est vraiment une très bonne nouvelle parce que c'est un des objectifs que je m'étais fixé au début de la saison. Et c'est bien d'arriver à réaliser ses objectifs. Il y a beaucoup de choses que j'aurais voulu faire cette année que je n'ai pas réussies. C'est vraiment un bon moment d'être ici en sachant que ça y est, c'est assuré, je serai aux Masters. C'est une belle fin d'année vu le prestige de l'événement avec tous les meilleurs joueurs qui sont là. Et d'ailleurs, ce tournoi est en train de grandir, il va aller dans différents endroits. Vous savez que c'est vraiment un grand événement. J'attends avec impatience le moment de faire monter l’adrénaline.
À quel point est-ce que c'était difficile ?
R.F. : Je suis quand même dans la finale du circuit ! Quand je dis que c'est difficile, ce n'est pas forcément négatif. J'aime bien quand ce n'est pas si facile. Mais il a fallu que je me relève après avoir été renversé à plusieurs reprises cette année. De nouveau, je me sens très bien. Peut-être pour la première fois, depuis Dubaï, c'est une bonne chose. Je suis vraiment content de pouvoir jouer aussi bien en ce moment.
Regrettez-vous la programmation de votre saison ?
R.F. : C'est sûr que cette année j'ai pris des risques. J'ai joué parfois des tournois qu’il en fallait pas jouer et d’autres fois j’en ai joué un parce que j'étais bien et derrière je n'étais plus bien. Petit à petit, j'ai perdu confiance dans mes mouvements et dans mon jeu, mais ce n’est pas extrême. Je viens de me qualifier pour Londres. Il faut avoir aussi un peu de respect pour les autres joueurs qui ont fait une superbe saison et qui ne sont pas encore qualifiés. Pour moi, les gens acceptent que des demi-finales et des victoires mais cette année, quelques fois, ce n’était pas possible. J'ai fait le maximum. Je sais que j’ai donné mon maximum et j'essaie. Après les gens peuvent écrire et dire ce qu’ils veulent, cela ne me touche pas trop.
Vous avez fait un beau parcours à Bâle, où en est votre confiance ? Êtes-vous loin de votre tout meilleur niveau ?
R.F. : La semaine dernière a été extrêmement intéressante pour vous dire la vérité. Ce qui est certain, c'est que j'ai progressé depuis Bâle. Je suis à un meilleur niveau parce que là-bas, j'ai pu jouer quelques matches, recueillir des informations sur là où se trouve mon jeu, où j’en suis physiquement. J'ai vu la manière dont je prenais les décisions, dont je me déplaçais. Tout était clair. Il n'y avait pas de doute.
Avez-vous vraiment douté sur votre qualification au Masters ?
R.F. : Je n'ai pas trop pensé à ça, honnêtement. Après l'US Open, je me suis juste dit que c'était l'entraînement qui comptait. Alors je me suis dit que j’allais m'entraîner dur alors je me suis concentré uniquement sur ça. Je sais que Londres, ça flottait toujours un peu dans l'air, mais je me suis : ''soit je suis assez fort ou pas assez. Après si tu rates, tu rates.'' Si je le fais, je serais content et ça veut dire que j'ai bien joué, et c'est le cas. Je suis soulagé d'un côté, mais plus content et fier de l'avoir fait quand même dans une année difficile.
Le Masters, qu'est-ce que cela signifie pour vous ?
R.F. : Je pense que tous les joueurs du Top 10 et Top 20 parlent de ça en début d’année et se disent : ''c'est quelque chose que j'aimerais accomplir.'' Une fois que tu l’as fait, tu vis le rêve et tu essaies de faire le maximum. C'est quelque chose d'important pour Stan (Wawrinka, NDLR) par exemple. Pour moi, c'était pareil. Aujourd'hui, je suis plus relax mais d'être parmi les meilleurs, ça fait très plaisir. Une fois là-bas, je vais y croire, que quelque chose est peut-être possible. Maintenant, même si ce n'est pas extrême, je peux me concentrer à jouer un bon tournoi, ici, à Bercy et un peu augmenter ma confiance pour bien finir la saison, comme c'était l'objectif depuis pas mal de semaines.
Est-ce que vos problèmes de dos sont de l'histoire ancienne ?
R.F. : Oui je suis bien à nouveau. Toute la semaine dernière, j'ai joué librement. Aujourd'hui je me suis senti mieux avec Paris inclus. Après une semaine dure, la semaine dernière, je suis frais, mon dos est bien. Je suis surpris de constater à quel point j'ai pu me reposer en deux jours.
Le fait d'avoir souffert pour accéder à ce douzième Masters va-t-il donner une saveur particulière à ce tournoi londonien plus que les éditions précédentes ou pas du tout ?
R.F. : Une qualification, c'est une qualification et ne rapporte pas de point. C'est vrai, c'est un prestige. La façon dont tu qualifies n’a pas d’importance tant que tu es dedans car ça veut dire que tu le mérites, que tu as fait une bonne saison. Le fait qu'Andy Murray déclare forfait, cela a ouvert une place de plus. Jo n'a pas joué depuis Wimbledon, ça a rendu les choses plus faciles pour nous aussi après. L'année a été compliquée pour beaucoup de joueurs. À la fin, je suis quand même là. C'est pour cela que je me réjouis d'être à Londres.
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