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Mladenovic : "Elle est meilleure que moi dans ces conditions-là"

Maxime Dupuis

Mis à jour 06/06/2017 à 23:20 GMT+2

ROLAND-GARROS - Eliminée en quart de finale des Internationaux de France par Timea Bacsinszky, Kristina Mladenovic ne s’est pas cherchée d’excuse, mardi soir. La Suissesse a mieux su s’adapter à des conditions compliquée et, elle, n’a pas été capable de mettre son plan de jeu en place. Déçue, Kiki l’est forcément. Mais cela n’efface pas un tournoi positif à ses yeux.

Kristina Mladenovic

Crédit: Getty Images

Elle est entrée dans la salle, mine fermée. A des années-lumière du large sourire qui venait d’illuminer la conférence de presse de Timea Bacsinszky. Mais Kristina Mladenovic ne s’est pas lamentée sur sort. Pas une seconde. Les regrets n’ont jamais cédé la place à l’amertume. Evidemment et le plus logiquement du monde déçue d’avoir été éliminée en deux manches par la Suissesse aux portes du dernier carré (6-4, 6-4), la Française s’est montrée lucide au moment de tirer le bilan de ses huit jours passés à Roland-Garros. L’épilogue n’a pas ressemblé à celui dont elle rêvait mais ce n’est pas une raison pour noircir le tableau outre-mesure.
Battue par Timea Bacsinszky en deux sets, la tête de série numéro 13 n’a pas su trouver la solution pour vaincre sa rivale et… les conditions atmosphériques. "C’est sûr que ç’aurait pu être différent si on avait joué avec une température de 25 degrés. Là, c’était plus lent", a-t-elle regretté. Avant d’ajouter : "Et Timea est meilleure que moi dans des ces conditions-là. On était plus dans sa filière, froid et lent. Contre Muguruza, c’était plus rapide. Mais c’est comme ça. C’est le tennis. Je n’ai pas pu mettre en place mon plan de jeu. Mais ce n’est pas une excuse, ça m’est déjà arrivé."
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Mladenovic emportée par la tempête... et Bacsinszky

N’empêche, il a fallu gérer ces trois heures d’interruption, au début du deuxième set. Entre 15h30 et le retour sur le Chatrier sur les coups de 18h30, zéro coup de raquette. Et le temps de gamberger à une affaire qui n’était pas très bien engagée. Mais, là non plus, Kiki ne se cherche pas d’excuse. Elle a connu pire durant sa carrière. "J’ai géré comme toutes les interruptions… Une fois à Wimbledon, en qualifications, j’avais dû arrêter un match six ou sept fois, s’est-elle souvenue. On avait commencé à 10 heures et terminé à 20 heures. Finalement, vu le vent, c’était bien de sortir du court pour éviter de continuer à produire un tennis médiocre."

"J'ai passé un cap"

En délicatesse avec son dos en début de quinzaine, Kristina Mladenovic a d’autant plus de regrets qu’elle se sentait en pleine possession de ses moyens, mardi. Sans douleur et, surtout, absolument pas fatiguée par les quelques neuf heures passées sur le court depuis le début du tournoi, la Tricolore était dans les meilleures conditions possible en vue du sprint final. "J’aurais pu jouer des heures. La fraicheur était là et j’avais même l’impression de jouer un nouveau tournoi. Je n’avais plus de douleur au dos, j’étais prête. Mais je n’ai juste pas réussi à mettre mon jeu en place. Elle s’est mieux débrouillée que moi."
Sans être performante, Mladenovic retient qu’elle a combattu jusqu’au bout et, finalement, n’a pas échoué à grand-chose. Déjà ça de pris. "Je vais retenir que j’ai joué un quart de finale à Roland. Je pars de loin avec un début de tournoi difficile et un dos en mauvais état. Je pense que j’ai passé un cap et j’ai fait preuve de régularité. Contre une bonne Timea et sans produire mon meilleur jeu, ça reste serré. Ça prouve que c’est positif."
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Kristina Mladenovic après sa victoire au deuxième tour.

Crédit: Getty Images

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