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La justice donne son feu vert à l'extension de Roland-Garros, mais ce n'est pas fini...

ParAFP

Publié 10/11/2016 à 16:22 GMT+1

ROLAND-GARROS - Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris s'est, pour la première fois dans cet épineux dossier, prononcé sur le fond de l'affaire de l'extension de Roland-Garros en donnant son feu vert au projet d'agrandissement porté par la FFT. Mais le dossier est sans doute encore loin d'être clos.

Vue aérienne de l'actuel Roland-Garros

Crédit: AFP

La justice a tranché en faveur du projet d'agrandissement du stade de Roland-Garros, porté par la Fédération française de tennis, en déboutant jeudi les héritiers de l'architecte du jardin classé des Serres d'Auteuil. Une extension "indispensable" pour la fédération (FFT) qui veut doter Paris d'un grand stade à la hauteur du tournoi international du Grand Chelem. Un projet qui va faire des Serres d'Auteuil "les jardins du stade" et "défigurer" l'oeuvre de l'architecte-paysager Jean-Camille Formigé (1845-1926) selon ses héritiers.
Le tribunal a déclaré Laurence et Virginie Formigé, arrière-petites filles de l'architecte, et l'association Jean-Camille Formigé "irrecevables en leurs demandes fondées sur l'atteinte au droit moral" de l'architecte, "faute de qualité à agir".
De même, il a débouté une autre héritière, jugée elle aussi irrecevable "faute de décrire les caractéristiques du jardin et des serres d'Auteuil qui porteraient l'empreinte de la personnalité de Jean-Camille Formigé et donc d'établir que la partie noble du jardin est susceptible d'être considérée comme un oeuvre protégeable au titre du droit d'auteur".

Première décision sur le fond... mais ce n'est pas terminé

Cette décision du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, la première sur le fond du dossier, clôt un chapitre important de la bataille juridique entre les défenseurs du patrimoine d'une part, la Fédération française de tennis (FFT) et la mairie de Paris d'autre part. Même si ce dossier... est loin d'être refermé : les héritiers Formigé vont sans doute faire appel de cette décision et un nouveau rendez-vous judiciaire est d'ores et déjà prévu début 2017, cette fois devant le tribunal administratif devant lequel des associations contestent le permis de construire.
Sur le terrain, les pelleteuses sont en action depuis plus de quinze jours, après l'autorisation de reprise des travaux par la 3e chambre civile du TGI le 18 octobre.
(Avec AFP)
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