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Federer a pris du plaisir

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/06/2012 à 09:17 GMT+2

Roger Federer avoue avoir pris du plaisir sur le Lenglen face à David Goffin, dont il est l'idole. Il prédit un bel avenir au jeune Belge.

2012 Roland-Garros Federer Goffin

Crédit: AFP

Quelle impression vous a laissé David Goffin?
R.F. : Une très grande impression. Il prend la balle très tôt. Bien sûr, ce n'est pas le joueur le plus impressionnant physiquement, le plus costaud. Mais il bouge très bien, il se déplace très bien sur le court. Il est très fort sur la ligne du fond du court. Il est doté d'un potentiel énorme, notamment sa lecture du jeu, son toucher de balle aussi. Il m'a impressionné aujourd'hui. J'ai apprécié ce match. Un match intéressant. C'était sympa.
Pendant deux sets, vous avez donné l'impression de ne pas trouver la clé de son jeu...
R.F. : J'ai eu du mal à contrôler ses coups du fond de court. Le vent était capricieux. Puis je n'ai pas très bien joué à l'entame du match. Tout le mérite lui en revient. Il est capable de frapper très tôt en revers, d'atténuer le rythme et la cadence de la ligne de fond de court. Il était dangereux. Au deuxième set, il a eu sa chance, mais il était un peu émoussé.
Avez-vous pensé à votre match contre Sampras à Wimbledon en 2001?
R.F. : Plutôt au match de 1999 contre Rafter, quand j'avais eu une wild card. J'avais remporté le premier set 7-5, lui le deuxième set 7-5. Comme aujourd'hui. Alors j'ai pensé: "Je suis supposé remporter le match en quatre sets." Il m'a poussé dans mes retranchements plus que je ne l'avais fait avec Rafter.
S'il vous le demande, lui donnerez-vus quelques conseils?
R.F. : Il a des coaches, des gens qui vont lui dire ce qu'il doit faire. Il a une ou deux personnes à qui il fait confiance. Qu'il écoute ceux-là, pas ceux qui veulent prendre le train en marche. C'est toujours un peu chiant. Il va certainement faire les bons choix, beaucoup progresser. Il faut juste travailler dur, ce n'est pas un secret. Le potentiel et le talent suffisent jusqu'à un certain degré. Après, il faut juste travailler le fond et je suis sûr qu'il va le faire. S'il a des questions, je suis sur le circuit, il sait où me trouver.
Ça ne vous fait pas bizarre de vous retrouver face à quelqu'un qui vous idolâtre et qui a votre poster dans sa chambre? Le temps passe, non?
R.F. : C'est sûr que je n'ai pas l'habitude de jouer contre quelqu'un qui peut-être aime autant mon jeu ou ma personnalité comme joueur de tennis. C'est une belle histoire pour les fans. Je suis conscient que ça allait arriver un jour, tôt ou tard. Pour moi, c'est arrivé. Quand j'ai joué des joueurs comme Sampras, Agassi… J'admirais Agassi d'une autre façon, j'étais plus revers à une main. Malheureusement, j'ai raté Becker et Edberg. Mais j'ai eu beaucoup de plaisir les premières années sur le circuit. Je pense que ça va être la même chose pour lui maintenant.
C'est rare d'affronter en huitièmes de finale d'un Grand Chelem un joueur dont on ne sait presque rien...
R.F. : Oui, c'est certain. Quand vous avez joué un joueur 10 fois, vous savez comment le jouer. Là, c'était un nouveau joueur. C'était un peu dur pour moi, parce que je ne savais pas quels étaient ses points faibles, ses points forts. S'il servait bien ou pas. Mais il faut s'adapter à tout, à l'adversaire, comme aux conditions.
Justement, était-ce difficile de jouer aujourd'hui, notamment à cause du vent?
R.F. : Oui, le vent était tourbillonnant, les conditions étaient lentes. Aujourd'hui, les conditions étaient différentes, il faisait frais, ce n'était pas évident. Mais bon, qu'il pleuve, qu'il fasse soleil, il faut s'adapter, nous n'avons pas le choix.
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