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Tennis Roland-Garros 2013 : Novak Djokovic : "Ma motivation est énorme pour aller jusqu'au bout"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/05/2013 à 13:37 GMT+2

Malgré les conditions difficiles et la résistance de David Goffin, Novak Djokovic a renoué avec le succès sur le court central de Roland-Garros où il avait joué et perdu sa première finale parisienne l'an passé. Des souvenirs pleins la tête, le Serbe a nourri un peu plus sa soif de décrocher le dernier tournoi majeur qui manque à son palmarès.

Novak Djokovic of Serbia celebrates a point against David Goffin of Belgium during their men's singles match at the French Open tennis tournament at the Roland Garros stadium in Paris (Reuters)

Crédit: Reuters

Vous avez vécu un match délicat compte tenu des conditions météorologiques du jour. L'avez-vous ressenti ainsi ?
N.D. : Oui. C'est une très longue journée. Les conditions étaient plutôt délicates mais je pense que les conditions sont les mêmes pour tous les joueurs, pour moi, pour mon adversaire ; il a fallu s'adapter, adapter son jeu, peaufiner sa tactique. C'est complètement différent entre des conditions sèches et des conditions humides. Il fait froid, il faut rentrer dans le court, les rebonds sont bas. Il faut très bien frapper la balle. Pendant tout le match, Goffin a très bien joué. Il a bien frappé la balle du fond du court. C'était un match difficile, âpre. Il a fallu que je me batte pendant tous les sets. J'ai bien servi quand j'en avais besoin. J'ai joué mon meilleur tennis aux moments importants.
Rafael Nadal a joué contre un adversaire très inspiré lundi. Est-ce bien d'avoir un adversaire qui vous pousse dans vos retranchements ? Est-ce intéressant pour vous ?
N.D. : Oui, c'est toujours bien d'être poussé dans ses retranchements. On ne peut pas s'attendre à ce qu'un très bon joueur remporte le match facilement en 3 sets et perde 2 ou 3, 4 jeux. Ces joueurs sont très motivés, très talentueux. Ils n'ont rien à perdre. C'était le cas de mon adversaire. Il a livré un très bon match. J'étais au courant de ses qualités. On ne peut pas faire grand-chose lorsque quelqu'un joue bien, il faut essayer de se battre, s'accrocher. C'est ce que j'ai fait. J'ai encore du travail à faire, mais pour un premier match à  Roland-Garros, c'était un défi que j'ai relevé. Je suis ravi, heureux de monter en puissance.
Après la blessure à la cheville, comment vous sentez-vous avec ces conditions humides ? Pouvez-vous glisser d'une partie du court à l'autre ?
N.D. : Je pense que le court était plus glissant qu'à l'accoutumée. Les conditions étaient difficiles. Beaucoup de pluie, beaucoup d'interruptions dues à la pluie, des retards. Tout cela a eu un impact sur les conditions du court. Mais c'était la même chose pour nous. Changer les trajectoires était difficile, notamment en défense. On essaie de s'adapter, c'est tout.
La dernière fois que vous aviez foulé le court central, c'était en finale l'an passé. Y a-t-il eu des souvenirs qui sont réapparus ou pas ?
N.D. : Oui, des souvenirs remarquables. J'ai joué la finale de Roland-Garros sur ce court pour la première fois. J'adore ce tournoi du Grand Chelem. On veut bien y figurer. C'est vrai que je nourris de très grands espoirs, des grandes ambitions. Il n'y a pas de secret, ma motivation est énorme pour aller jusqu'au bout de ce tournoi. Je dois vous dire que les deux semaines vont être longues. Il faut prendre match par match. J'espère monter en puissance quand j'en aurai besoin.
Il semblerait qu'il y aurait un toit en 2018. Ce serait un soulagement pour les joueurs...
N.D. : C'est très important d'avoir un court couvert avec un toit. C'est la première fois que j'entends cette date. Je sais qu'ils travaillent à Roland-Garros sur ce projet de toit. Mais 2018, ce n'est pas maintenant ! C'est ainsi que cela se passe. À l'avenir, dans notre sport, tous les courts centraux seront couverts. À l'US Open, on aurait besoin d'un toit parce qu'il pleut très souvent. Mis à part l’Australie, tous les autres tournois du Grand Chelem pâtissent de la pluie. Ce dont on a véritablement besoin, c'est d’un éclairage sur le court central. Vous arrêtez de jouer à 21 heures, vous ne voyez plus rien. Il serait bien d'avoir des projecteurs, de l'éclairage afin de jouer quelques heures de plus. Je pense que ce n'est pas un projet majeur que d'avoir l'éclairage par rapport à un toit.
Connaissez-vous Guido Pella, votre prochain adversaire ?
N.D. : Je ne le connais pas très bien. Je crois que c'est un joueur qui fait une percée sur terre battue. Je pense qu'il a remporté des matches surprenants. Il a battu Janko Tipsarevic, mon compatriote, la semaine dernière. Je pense qu'il possède de bonnes qualités. Il a remporté un match marathon (face à Ivan Dodig, 12-10 au cinquième set, NDLR). Il faut que je me prépare et que je sois au meilleur de ma forme.
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