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Roland-Garros 2014 : Avant Andy Murray, tous les voyants sont au vert pour Rafael Nadal

Amandine Reymond

Mis à jour 06/06/2014 à 16:59 GMT+2

Rafael Nadal a remis son jeu en place lors de sa fin de match canon contre David Ferrer. Andy Murray est prévenu. En 2011, l’Ecossais, lui, s’y était incliné en trois sets face au maître des lieux.

Rafael Nadal, Roland-Garros 2014

Crédit: AFP

La dernière image de Rafael Nadal à Roland-Garros est celle d’un joueur détendu, souriant, rassuré, assis derrière le pupitre de la principale salle de conférence de presse. Bien sûr, après sa victoire en quart de finale face à David Ferrer, il n’avait pas rendu une copie parfaite sur le court Suzanne-Lenglen, où il avait abandonné le premier set à son adversaire (une première dans ce tournoi). Mais c’est surtout sa façon d’inverser le cours du match en trouvant des solutions pour pallier à ses trop nombreuses et inexplicables erreurs en revers que le Majorquin voulait retenir.

"Au deuxième set, j’ai décidé de jouer plus souvent avec mon coup droit, racontait-il à la sortie de son quart de finale. C'est ce que j'ai fait et la dynamique du match a changé, même si c'était très serré pendant ce set. Il a eu des points pour me breaker, mais la dynamique était plus positive pour moi. Ensuite il a fait plus d’erreurs et moi j’ai compris que je pouvais me relâcher un peu, utiliser mon revers à nouveau. Pas aussi bien que j'aurais voulu le faire, mais je n’ai pas fait beaucoup de fautes dans la troisième manche et c’est ce qui est important."
"Je sentais bien la balle, mieux que pendant toute cette année écoulée"

Le revers justement, c’est peut-être le seul coup sur lequel Rafael Nadal a eu quelques doutes mercredi soir. "J’ai du mal à comprendre pourquoi j’ai fait autant d’erreurs de ce côté, s’interrogeait le numéro un mondial. Ces deux derniers jours, je me suis vraiment entraîné comme rarement. Bien sûr, sur mon coup droit, mais aussi sur mon revers. Et justement, avant d'arriver sur le court, j'étais tranquille. Pas tranquille en me disant que j’allais gagner, mais en me disant que j’allais jouer un bon niveau de tennis. Je sentais bien la balle, je la ressentais mieux que pendant toute cette année écoulée… C’est peut-être le vent. Il y avait beaucoup de vent et mentalement, cela m’a bloqué avec mon revers. Mais à la fin je jouais beaucoup mieux".
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Rafael Nadal sur la terre de Roland-Garros

Crédit: Reuters

En écrasant son compatriote dans les troisième et quatrième sets (6-0, 6-1), Rafael Nadal a fait le plein de confiance avant sa demi-finale contre Andy Murray. L’Espagnol a tout de même tenu à rappeler que son futur adversaire n’était pas un condamné d’avance. "Andy est capable de très bien jouer sur toutes les surfaces y compris sur terre battue, rappelle l’Espagnol, qui sort d’un énorme combat gagné (1-6, 6-3, 7-5) contre le Britannique à Rome. Il est arrivé d'ailleurs très loin dans ce tournoi à plusieurs reprises, a cru bon de rappeler l’octuple vainqueur du tournoi parisien (NDLR : une seule fois en demi-finale, en 2011). Andy se déplace très bien. Il a un très, très bon revers avec lequel il peut être très agressif et il arrive à gagner beaucoup de points sur son service, ce qui l'aide beaucoup. Le match sera très difficile mais mercredi, on a joué tard le soir. Vendredi, les conditions seront très différentes mais ce sera un match très difficile." En cinq matches sur terre battue, Murray n’a cependant jamais battu Nadal.

"Nous sommes à Roland-Garros, on ne peut pas espérer jouer une demi-finale contre quelqu'un qui vous rend les choses faciles."

S’il avait besoin de se rassurer un peu plus, Rafael Nadal pourrait consulter les prévisions météorologiques puisque l’on attend une journée de vendredi très ensoleillée et des températures en hausse soit des conditions idéales pour lui, dont le lift en coup droit devrait être encore plus efficace. "Quand il fait beau et que le terrain est plus sec, la balle avance plus vite. Généralement, cela m’avantage un peu", confirmait-il avec le sourire. Mais ce n’est pas uniquement sur la météo que Rafael Nadal devra compter face à Andy Murray et il en a d’ailleurs complètement conscience. "Nous sommes à Roland-Garros, on ne peut pas espérer jouer une demi-finale contre quelqu'un qui vous rend les choses faciles. Je sais que ce sera serré et j'espère être prêt". Fidèle à sa légendaire prudence, Rafael Nadal.
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