Roland-Garros 2014 : Novak Djokovic, qualifié en finale, ne voulait pas manquer le rendez-vous

Novak Djokovic est à un match du Grand Chelem en carrière. Au terme d’un match finalement bien moins serré que prévu, le Serbe s’est défait du Letton Ernests Gulbis, 17e mondial, en quatre manches (6-3, 6-3, 3-6, 6-3) et deux heures trente de jeu pour rallier la finale de Roland-Garros pour la deuxième fois en trois ans. Et tenter de remporter ce dernier titre majeur qui manque encore à son palmarès. Le numéro deux mondial défiera l’octuple vainqueur du tournoi, Rafael Nadal, comme il y a deux ans.

Futur dixième mondial lundi, Gulbis n’a pas eu la main heureuse dans ce match. Il a pourtant bien commencé en signant un jeu blanc et ayant deux occasions de break en début de rencontre. Mais ensuite, les fautes directes, doublées par rapport aux coups gagnants dans le premier set, ont plu sur un court central baigné de soleil. Avec un bon Djokovic en face de lui, le début de match a été cadenassé par le Serbe, plus précis à l’échange, plus efficace au service. S’il lui a fallu sept balles de break pour empocher la première manche, il n’en a fallu qu’une au numéro deux mondial pour accaparer la deuxième et mener deux sets à rien après une heure quinze de jeu.

La troisième manche a été marquée par la rébellion de Gulbis. Après trois premières balles de break manquées, le Letton a finalement réussi à prendre le service adverse sur sa sixième occasion du match. Et sans se démonter, le 17e mondial, enfin plus avare en fautes directes, a finalement relancé le suspense en entraînant son adversaire dans une quatrième manche. Le Serbe a connu une autre contrariété peu de temps après : malgré un break d’avance d’entrée de set, il a eu une saute d’humeur en étant débreaké dans la foulée. Sa raquette s’en souvient encore d’ailleurs.

Sentant le vent contraire arriver, le Serbe a vite repassé la vitesse supérieure pour réaliser un nouveau break – fatal celui-là – peu de temps après et s’éviter la tension d’un cinquième set. Finalement vainqueur en quatre, le Serbe s’en voudra peut-être d’avoir été moins vigilant en fin dans le troisième set. Sentiment qui sera vite effacé par sa joie d’atteindre sa treizième finale de Grand Chelem pour y décrocher enfin ce titre qui lui tient à cœur. Gulbis, lui, n’aura finalement pas réussi à être le nouveau joueur hors du Top 10 à battre Djokovic en Grand Chelem. Depuis Tomas Berdych (N.13), vainqueur en 2010 du Serbe en demi-finale de Wimbledon, personne n’y est encore arrivé.