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Roland-Garros 2014 : Wawrinka et Federer peuvent empêcher un Nadal-Djokovic

Sébastien Petit

Mis à jour 24/05/2014 à 15:35 GMT+2

Troisième et quatrième mondiaux, les Suisses sont désignés comme les deux principaux joueurs qui pourraient empêcher une finale Nadal-Djokovic.

Roger Federer et Stanislas Wawrinka, finalistes sur la terre battue de Monte-Carlo en 2014.

Crédit: AFP

Cette saison encore, Rafael Nadal et Novak Djokovic sont les deux principaux favoris pour disputer la finale 2014 de Roland-Garros et la Coupe des Mousquetaires. Personne n’ose donner sérieusement d’autres noms pour éventuellement bousculer la hiérarchie. Les numéros un et deux mondiaux vivront peut-être un tournoi tranquille. Mais parmi les joueurs qui pourraient leur donner du fil à retordre, Stanislas Wawrinka et Roger Federer s’avancent comme les deux principaux éléments perturbateurs de leur quinzaine, pas avant les demi-finales.
Une énormité ? Non, une réalité bien vivace pour Novak Djokovic. "Je crois qu’il faut inclure Stan comme l’un des favoris pouvant gagner le titre. D’abord, il a eu un des meilleurs résultats de cette année en remportant l’Open d’Australie, puis le Masters 1000 de Monte-Carlo. Il a de l’expérience, il a pris de la confiance : il a prouvé à tout le monde qu’il pouvait le faire et battre n’importe quel joueur."

Wawrinka : favori mais pas trop

Depuis son titre en Australie, Wawrinka a bel et bien changé de statut… pour les autres, pas trop quand il s’agit de se mettre en avant. Se ressent-il comme un modèle pour les autres joueurs depuis son coup d’éclat australien ? "Non", vous répondra-t-il. A-t-il la finale ou le titre dans le viseur ? "Non plus". Faut-il alors le voir comme le favori qu’a décrit Djokovic ? "Peut-être, mais derrière Rafa et Novak. Pour moi, c’est très clair, ils sont au-dessus des autres. On peut me dire ce qu’on veut, ça reste le cas."
Il faut dire qu’en termes de confrontations, Wawrinka a un sacré déficit par rapport à Nadal qu’il pourrait croiser en demi-finales. Avant leur finale australienne, le Suisse avait perdu leurs douze premiers matches sans prendre un seul set. Et à Melbourne, l’Espagnol s’était bloqué le dos durant la partie, ce fait ayant fortement réduit ses chances de victoire. L’an passé, en quart de finale de Roland-Garros, Wawrinka avait inscrit six jeux en trois sets au Majorquin.
"Quand ils sont présents, personne ne les bat !, insiste Wawrinka, qui n'entend pas accorder d’importance aux précédents résultats de Nadal cette saison sur terre battue. Je veux bien être parmi les favoris, mais avec Roger et derrière Nadal et Djokovic. Ce sont des joueurs exceptionnels. La chose qui a changé est que maintenant, quand j’entre sur le terrain, je me sens capable de les battre." En tout cas, ses dernières défaites intervenues rapidement à Madrid et Rome ne le perturbent pas plus que ça. "Maintenant, mon dos va mieux, je peux m'entraîner. Je me suis bien reposé. J'ai fait ce qu'il faut pour être prêt."

Federer prêt à se battre

S’il y a un autre joueur qui a aussi ce sentiment, c’est sans doute Roger Federer. Avant même de parler de Nadal, qu’il n’a jamais battu à Paris, le quatrième mondial, ancien lauréat en 2009, aura quant à lui Novak Djokovic en ligne de mire dans sa moitié de tableau. Un challenge bien plus dans ses cordes que de défier l’Espagnol qui l’a dominé tant de fois sur le central de Roland-Garros. Federer et Djokovic se sont livré de belles batailles en Grand Chelem, dont deux à Paris et déjà en demi-finales.
En 2011, alors que le Serbe n’avait pas perdu un match de l’année, Federer avait dominé le Serbe en quatre sets aux portes de la finale. L’année suivante, c’est Djokovic qui avait pris l’ascendant en trois sets, toujours dans le dernier carré. Pourquoi pas une belle cette année au même stade de la compétition ? « Je me sens bien physiquement. Je joue solidement lors de mes entraînements, je me sens en confiance, même si je dois jouer un très long match, même plusieurs d’affilée. J’ai beaucoup joué durant la saison sur terre battue et de manière positive, ajoute le Suisse, qui a joué une finale à Monte-Carlo avant de sortir à Rome par Jérémy Chardy dès son entrée en lice. Je me sens bien et frais mentalement. Et la naissance de mes jumeaux n'ont rien changé pour moi en terme de préparation."
Cela le rend-il confiant pour aller loin dans ce tournoi ? "Pour la victoire, ce sont plutôt les favoris qui vont avoir leur mot à dire, résume le Suisse, qui n’a plus joué de finale de Grand Chelem depuis bientôt deux ans. Les surprises sont toujours possibles dans le tournoi, il y a beaucoup de très bons joueurs. Mais je pense qu’en principe, cela devrait passer par les meilleurs." Le dernier carré parisien serait-il déjà cadenassé ? Aux outsiders de les faire mentir.
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