Roland-Garros : Les 13 phrases qui prouvent que Nadal se sent maintenant au sommet de son art
Mis à jour 08/06/2014 à 08:56 GMT+2
Sans renier son habituelle humilité, Rafael Nadal a lâché quelques phrases sans ambiguïté sur son niveau de jeu et de confiance actuels. En voici treize, piochées dans sa conférence de presse d’après-demi-finale. Elles délivrent un message simple : le Nadal qui doutait ce printemps sur les autres tournois relève de l’histoire ancienne.
1. Il nous avait prévenus
Le travail, rien que le travail, toujours le travail. Nadal ne connaît que ça et avait senti venir un match aussi abouti que celui réalisé contre Andy Murray (6-3, 6-2, 6-1).
Je vous avais dit il y a quelques jours que je me sentais mieux que jamais à l’entraînement. C’est le résultat de ce processus.
2. Gros service, gros coup droit : ça devient injouable
Rafael Nadal ne nie pas l’évidence : son adversaire est sous la pression d’une balle quasi injouable dès les premiers coups.
J’ai fait de bonnes choses avec mon coup droit. J’ai bien servi, passé beaucoup de premières. Mon premier coup droit dans l’échange devient positif, j’arrive à prendre l’avantage dès ce premier coup.
3. Au diable les échecs en avril - mai, Nadal se sent au top aujourd’hui
Quand les journalistes ont cherché à comprendre comment Nadal était passé d’un échec en quart à Monte-Carlo puis Barcelone, à une si bonne deuxième semaine à Roland, l’intro de la réponse a été assez basique.
Je n’ai pas regardé les statistiques. Difficile, pour moi, de parler de statistiques. Je vous parle de mon feeling.
4. Le vrai Nadal est de retour…
Même idée que la phrase 3, exprimée de façon différente. Avec toujours cette idée sous-jacente : le passé est derrière Nadal…
Il est exact que j’ai perdu des matches cette saison, que je n’aurais pas perdus si j’avais joué de la même façon aujourd’hui.
5. Qui c’est le patron ?
Décidément peu enclin à entendre parler de ce qu’il a mal fait au cours des six dernières semaines, Nadal rappelle une forme d’évidence :
Pour qui que ce soit, quart à Monte-Carlo, quart à Barcelone, victoire à Madrid, finale à Rome, finale à Paris, c’est une saison sur terre battue très positive.
6. Au fait, il reste sur cinq sets injouables
Rafael Nadal rappelle que son 6-3, 6-2, 6-1 face à Murray succède à son 6-4, 6-0, 6-1 face à Ferrer, qui lui avait dérobé le premier set (4-6). Le message est limpide : il arrive à son meilleur niveau au meilleur moment.
Ce qui compte, c’est que je sors d’un match joué à haut-niveau. J’ai aussi très bien fini mon match d’avant. Je viens probablement de réussir mon meilleur match sur terre cette saison.
7. Chaque finale comme si c’était la première
Rafael Nadal le rappelle à ceux qui en douteraient : il n’est ni lassé par la victoire à Paris, ni obnubilé par ses records déjà hallucinants.
Pour moi, la seule et unique motivation, c’est de gagner Roland-Garros. Que ce soit quatre fois, cinq fois, une fois. Gagner Roland, avoir une chance de le faire, c’est tout ce qui compte.
8. Une progression constante, des acquis solides
Refusant toujours de s’apitoyer sur sa saison sur terre battue, Rafael Nadal a dessiné le scénario d’une séquence finalement positive et très maîtrisée.
Ce qui est certain, c’est que chaque semaine passée sur terre battue cette saison, il y a quelque chose que je faisais mieux que la semaine d’avant.
9. Le tennis n’a plus de secret pour lui
C’est le moment où Nadal a fait sourire l’assistance. Un journaliste a pensé reformuler ce qu’il venait de dire en affirmant qu’il en "avait appris tous les jours" sur son jeu. Rafa a corrigé.
On peut toujours apprendre plus de choses mais… Disons que je peux en apprendre tous les jours sur le monde, sur la vie. Mais sur le tennis, c’est un challenge pour moi d’en apprendre plus, non?
10. Comment j’ai reconstruit mon jeu, par Rafael Nadal
Véritable leitmotiv de son discours vendredi, le numéro un mondial a expliqué que son début de saison sur terre poussif l’avait servi plutôt qu’autre chose;
Je jouais court. Je ne faisais pas de points gagnants avec mon coup droit. Je faisais même des fautes en coup droit. J’étais mal placé. Mes courses n’allaient pas. Du coup j’étais nerveux. Autant de choses auxquelles je n’étais pas habitué et que j’ai dû travailler. C’est le bon côté du sport.
11. S'il faisait soleil, Nadal serait écrasant
La météo estivale de vendredi et samedi était la meilleure alliée du jeu de Rafael Nadal. La même chose dimanche ? Il aimerait...
J’ai toujours dit que cette météo était meilleure pour moi. Ma balle prend plus l’effet. Elle va plus haut. Elle va plus vite. J’obtiens plus avec moins.
12. Les quatre victoires consécutives de Djokovic ne l’impressionnent pas
Rafael Nadal a conscience que sa rivalité avec Novak Djokovic se nourrit de longues séries de victoires successives. Cela tombe bien, il y en a une à laquelle Nadal veut mettre fin.
J’espère pouvoir y mettre fin. Je travaille pour.
13. La demie contre Murray n’était qu’un amuse-gueule !
La dernière phrase de la partie internationale de la conférence de presse de Nadal sonnait presque comme une menace.
J'ai quand même ce sentiment positif que je peux jouer mieux qu'aujourd'hui, faire mieux encore. Oui...
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