Roland-Garros : Vous ne connaissiez pas Muguruza, voici sept infos-clefs sur la tombeuse de Serena

104e mondiale fin 2012, Garbiñe Muguruza a su surmonter une blessure à la cheville droite qui lui a fait manquer une bonne partie de la saison 2013, pour atteindre son meilleur classement en mars 2014 (32e). Entre-temps, l’Espagnole a remporté son premier titre à Hobart début janvier avant de s’offrir le scalp de Caroline Wozniacki au troisième tour de l’Open d’Australie. Elle ne vient pas de nulle part.

Garbiñe Muguruza est née à Carracas le 8 octobre 1993 de père espagnol (Jose Antonio) et de mère vénézuélienne (Scarlett Blanco). Désormais installée en Espagne où elle s’entraîne à Barcelone sous les yeux de son entraîneur Alejo Mancisidor, elle dispose de la double nationalité et n’a pas encore décidé lequel de ses deux pays elle allait représenter en Fed Cup. Très demandée par les deux fédérations, Garbiñe a décidé de se donner un délai de réflexion jusqu’à octobre ou novembre de cette année. En attendant, elle joue déjà des doubles avec l’Espagnole Carla Suarez Navarro avec laquelle elle a atteint la finale du tournoi de Madrid début mai.

Contrairement à ce qu’on pourrait facilement penser, la terre battue n’est pas la surface préférée de la tombeuse de Serena Williams à Roland-Garros : "J’ai commencé le tennis en jouant sur terre avec mes deux grands frères au Venezuela mais je préfère le dur qui convient plus à mon jeu d’attaquante."

Quand on lui demande de décrire son style de jeu, Garbiñe Muguruza fait plutôt référence aux joueuses russes dont elle partage la grande taille et les frappes à plat qu’à ses compatriotes, plutôt adeptes des filières longues et du lift à outrance.

Toute petite, ses joueurs préférés étaient Pete Sampras et Martina Hingis mais son joueur favori est maintenant Roger Federer et c’est de Serena Williams qu’elle s’inspire pour progresser. "Quand j’étais enfant, j’allumais la télévision, je la voyais jouer, s'est-elle souvenue après avoir sorti la numéro un mondiale. Quand je m’entraînais, je pensais à elle : comment elle sert, comment elle joue tel coup. Vraiment je l’admire, a raconté l’Espagnole en conférence de presse après avoir battu l’Américaine. Après la balle de match, elle m’a dit que si je continuais à jouer comme ça, je pouvais gagner le tournoi… Venant d’elle ça fait forcément très plaisir à entendre."

En 2013, Garbiñe avait été balayée par Serena Willliams au deuxième tour de l’Open d’Australie sur le score sévère de 6-2, 6-0. "J’avais été complètement dépassée par l’événement. Je ne l’avais jamais affrontée. Je n’avais jamais joué sur un court aussi grand. A l’époque, je me sentais toute petite. Aujourd’hui, je me suis dit : 'Non, je ne vais pas me sentir toute petite, au contraire'!".

"Oui je crois aux aliens… On ne peut pas être les seuls dans tout l’univers!", avait-elle déclaré dans une vidéo "Road to Melbourne" en janvier dernier.Elle croit aux extraterrestres et depuis ce matin elle croit aussi aux performances stratosphériques et elle a bien raison.