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Guy Forget : "On ne peut pas se permettre d'être critiquable"

ParAFP

Mis à jour 27/02/2016 à 13:31 GMT+1

Le nouveau directeur de Roland-Garros, Guy Forget, place ses responsabilités sous le signe de l'excellence.

Guy Forget à Paris le 23 juin 2015

Crédit: Panoramic

Qu'avez-vous ressenti lors de votre désignation vendredi?
Guy Forget : J'étais extrêmement fier. C'est un honneur que l'on me confie la direction du tournoi. Quand le président de la Fédération (Jean Gachassin) m'en a parlé, je n'ai pas réfléchi très longtemps. Je me réjouis de pouvoir continuer à le faire briller. C'est le plus grand tournoi sur terre battue du monde. L'ambition est qu'il le reste. C'est un très beau challenge. Je n'arrive pas dans l'inconnu. Cela se fait dans la continuité puisque je faisais déjà partie du comité de pilotage de Roland-Garros (depuis 2011). Les équipes sont les mêmes que celle que je côtoie pour Paris-Bercy. On m'a demandé de continuer de piloter aussi ce tournoi. C'est ce que je ferai. Mais maintenant, je vais être beaucoup plus exposé.
Vous ne serez toutefois pas en première ligne sur le dossier épineux de l'extension de Roland-Garros...
G.F. : Non, je ne suis pas directeur général. C'est Jérémy Botton (désigné aussi vendredi) qui suivra ce dossier. Nos dirigeants sont conscients de l'importance de la modernisation du stade. Cela prend un peu plus de temps que prévu. On le regrette en tant que passionné de tennis. Mais on s'y soumet en espérant que le stade sera vite plus accueillant. Pour ma part, je vais me consacrer à la direction du tournoi. Roland-Garros est l'un des quatre Grands Chelems, les plus grands tournois de la planète. Il devra conserver ce prestige. Nous devrons continuer d'accueillir au mieux toutes les populations: joueurs, spectateurs, partenaires. Tout cela demandera une vigilance extrême pour que tous ces gens se disent : 'Quelle belle épreuve !' Cela a été le cas jusqu'ici et je tiens à saluer le formidable travail de fourmi effectué par les équipes.
Que souhaitez-vous améliorer?
G.F. : L'erreur serait de considérer un aspect plus qu'un autre. On ne peut pas se permettre d'être critiquable ne serait-ce que sur un aspect. Cela passera par la qualité de l'accueil, la qualité des courts et celle du personnel.
Après le retour du capitaine Yannick Noah, la FFT mise encore sur l'un des héros de 1991. On a l'impression que rien ne peut se faire sans vous.
G.F. : Ce n'est pas vrai. Il y a aussi Amélie (Mauresmo) qui a qualifié les filles pour les demi-finales de la Fed Cup. Tous les trois, nous devons presque tout au tennis. Et nous nous devons de redonner à ce sport, d'en faire la promotion. C'est notre passion.
La FFT vit des remous depuis l'été dernier. L'éviction de Gilbert Ysern, ancien directeur général de la FFT et de Roland-Garros, vous a-t-elle chagriné?
Gilbert a fait un travail remarquable. Pour l'avoir vu bosser, je peux dire que c'est un grand professionnel. Il a contribué au fait que le tournoi se porte bien. Mais les choses changent. A nous de continuer à faire pour le mieux en tenant compte des aléas.
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