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Pouille : "Noah ? C'est quelqu'un qui m'aide beaucoup et qui peut m'apporter énormément"

Laurent Vergne

Mis à jour 24/05/2015 à 23:59 GMT+2

Opposé à Gilles Simon lundi, Lucas Pouille est épaulé depuis quelques semaines par un certain Yannick Noah. L'ancien vainqueur de Roland-Garros est chargé de l'aider sur le plan mental.

Lucas Pouille à Monte-Carlo en 2015

Crédit: AFP

Samedi, sur un court numéro 6 bondé de curieux, Lucas Pouille et Gaël Monfils ont effectué l'entrainement le plus scruté de l'avant-tournoi. Et ce n'est pas tant la présence des deux joueurs français que celle du plus illustre de leurs aînés qui a aiguisé l'attention et l'intérêt. Yannick Noah était là. Car depuis le début du mois de mars, le dernier vainqueur français d'un tournoi du Grand Chelem chez les messieurs a intégré le clan de Lucas Pouille, à la demande de son entraineur, Emmanuel Planque. Mais c'est bien lors de ce Roland-Garros que le coup de projecteur se produit.
Lundi, lorsqu'il affrontera Gilles Simon sur le court Philippe-Chatrier, Noah ne sera pas loin. Sans doute même sera-t-il là. Et inévitablement, on cherchera à percer, sur des détails, ce que la stature de Noah a pu, déjà, lui apporter. Pouille, lui, a une idée sur la question. "Il m'aide, il nous aide avec Manu (Emmanuel Planque, son entraîneur, Ndlr). Il vient de temps en temps nous voir, il sait ce qu'est la performance, il a tout gagné. C'est quelqu'un qui m'aide beaucoup et qui peut m'apporter énormément".
Ça booste, ça donne confiance et ça nous aide encore plus
L'apport de Yannick Noah ne se quantifie pas sur des aspects techniques. "Il n'arrête pas de dire qu'il est nul en technique, expliquait d'ailleurs Emmanuel Planque dans L'Equipe, dimanche. On n'attend pas de lui cette compétence." Mais comme le souligne le coach de Lucas Pouille, "la différence entre Yannick et moi, c'est que, moi, je n'ai jamais joué une finale de Roland-Garros, moi, je n'ai pas collé un 6-0 à Lendl en quarts de Roland."
Voilà donc ce que le duo Pouille-Planque, comme Pioline, Mauresmo, Tsonga, Gasquet ou Monfils avant eux, sont venus chercher : un mode d'emploi de la gagne, des conseils du seul type dans le tennis français encore en vie capable de dire "gagner, ça fait ça. Gagner, c'est comme ça." L'idée n'est évidemment pas de transformer le Nordiste en vainqueur de Grand Chelem dans les six mois. A 21 ans, Lucas poursuit son apprentissage du haut niveau. Son talent, affiché ci et là en quelques occasions, est encore en gestation. Noah ne changera probablement pas le fil de sa carrière, mais mentalement, il peut peut-être lui faire franchir un cap.
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Lucas Pouille - Open d'Australie 2015

Crédit: AFP

C'est en tout cas l'espoir du 91e joueur mondial, qui s'apprête à disputer son troisième Roland-Garros. "Il m'aide sur la préparation mentale, sur la façon d'aborder les matches avec toujours de l'envie, d'essayer de faire plus et de gagner de grandes choses, ajoute-t-il. Ça booste, ça donne confiance et ça nous aide encore plus". On verra lundi, dans un contexte toujours particulier (affronter le numéro un français à Roland-Garros, c'est forcément particulier) si Lucas Pouille en tire déjà des bénéfices.
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