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Muguruza : "Battre Serena en finale avant sa retraite rendrait la victoire encore meilleure !"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/06/2016 à 22:55 GMT+2

ROLAND-GARROS - Garbine Muguruza n'a pas caché ses émotions à l'heure de rejouer une finale de Grand Chelem. Après Wimbledon, l'Espagnole s'attaquera à Paris avec la même adversaire en face d'elle : Serena Williams. Une victoire face à cette grande championne serait un souvenir inoubliable pour elle.

Garbiñe Muguruza (Roland Garros)

Crédit: AFP

C'est la première fois que vous arrivez à une finale à Roland-Garros. C'est une immense satisfaction?
G.M. : Je suis vraiment très contente. Cela a été un match un peu difficile pour moi parce que j'avais vraiment envie de gagner contre Stosur, qui est une grande joueuse. Finalement, j'ai bien réussi, c'était un rêve devenu réalité. Cela me va bien.
Comment avez-vous géré vos émotions pendant ces deux semaines à Paris ? Comment vous sentez-vous maintenant, juste avant une nouvelle finale ?
G.M. : J'ai beaucoup appris. Je sais comment gérer mes émotions sur les courts et hors des courts. C'est très important parce qu'il n'est pas bon de montrer ses émotions ou de ne pas les contrôler. Pendant un tournoi, il faut être concentré. Le tournoi est très long, il l'est encore plus quand il pleut. J'apprends. Ici, j'ai tout mis en place et ça marche bien.
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Muguruza - Stosur : Les temps forts

Vous avez fait quelque chose de différent cette fois-ci pour ce Grand Chelem, dans la gestion du temps entre les matchs et de ce que vous faites sur les courts ?
G.M. : Je ne crois pas que j'ai changé quoi que ce soit. À chaque tournoi, je fais les mêmes choses. Ce tournoi dure plus longtemps mais je crois que maintenant je sais un peu mieux ce que je dois faire et je fais des choix plus appropriés parce que j'ai plus d'expérience.
Cela fait pratiquement un an depuis la finale de Wimbledon. C'est une autre surface et un autre endroit. Comment abordez-vous cette finale ?
G.M. : En fait, je n'ai pas vu les choses de cette façon. Je vais seulement me concentrer contre ce genre de joueuse. Je vais tout faire mon possible pour gagner. Le fait qu'elle ait joué 3 jours d'affilée ou pas n'est pas un problème. Il faut seulement se focaliser sur ce que tu dois faire et pas sur les autres choses que tu ne peux pas contrôler.
Si l'on regarde en arrière, et que l’on pense à Wimbledon l'année dernière, qu'avez-vous appris après avoir joué contre Serena ?
G.M. : Ce n'est pas simplement ce match, j'ai déjà joué 4 ou 5 fois contre elle. Que dire de Serena ? Sinon qu'elle est très puissante, elle domine le jeu, c'est son style.
Croyez-vous que la meilleure adversaire pour une finale de Grand Chelem soit Serena, comme à Wimbledon ?
G.M. : J'ai gagné beaucoup en expérience en très peu de temps. Il faut l'analyser, apprendre et dire : "voilà j'ai appris de ça, tu as mal fait ça ou ceci". Stosur a très bien joué aujourd'hui, elle a retourné bien mes services. J'étais tendue. Les finales doivent être jouées par les meilleures joueuses, il se trouve que c’est Serena, c'est très bien. Que ce soit elle ou une autre, cela ne change pas grand-chose.
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Serena Williams - Kiki Bertens, les temps forts

Vous rappelez-vous de que vous n'avez pas bien fait à Wimbledon ?
G.M. : C'était la première finale, contre une adversaire difficile. J'étais très tendue. C'était difficile de gérer ce stress, une surface différente sur gazon. 3 points m'ont échappé, elle en a profité mais je ne me rappelle pas d'une énorme faute.
Battre Serena en finale avant qu'elle prenne éventuellement sa retraite, ce serait une victoire encore meilleure ?
G.M. : Bien sûr ! Évidemment ! Et samedi, il y a une occasion. J'aimerais bien. On a toute envie de gagner un Grand Chelem, peu importe qui est l'adversaire. Il est clair que si c'est une grande championne, on a d'autant plus de plaisir. Par exemple, si c'était dans le tennis masculin contre Federer, ce serait d'autant plus un grand plaisir.
L'année dernière, à Wimbledon, lors de la finale, le public était de votre côté. Pensez-vous que se cera la même chose à Paris ?
G.M. : Je n'en ai aucune idée. À Wimbledon, ça a été un grand soutien. En plus, les gens disaient : "on souhaite voir des nouveaux visages, du sang neuf". Je ne connais pas très bien le public français mais je sais qu'il aime beaucoup Serena. Le public sera pour Serena et une autre partie du public pour moi j'espère.
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