Novak Djokovic en 8e après sa victoire sur Aljaž Bedene

Novak Djokovic était pressé. La pluie a retardé son entrée en lice et la nuit a failli reporter son match du troisième tour au lendemain. Mais finalement le Serbe a réussi à passer le Britannique Aljaz Bedene en trois sets (6-2, 6-3, 6-3) pour se hisser en huitième de finale de Roland-Garros, samedi. En deux heures, le numéro un mondial a franchi le cap de la première semaine, le plus sereinement du monde, contrairement à d’autres.

Initialement prévu sur le Chatrier, puis basculé sur le Lenglen en raison de la pluie qui a coupé la journée en deux avec un long intermède de deux heures, ce match du 3e tour a finalement été joué sur le court central, après que Tsonga a abandonné face à Ernests Gulbis. C’est donc à vitesse grand V que le numéro un mondial avait décidé de clore les débats face à cet adversaire qui disputait à Paris le troisième tour en Grand Chelem pour la première fois de sa carrière.

Il lui a fallu quarante minutes en moyenne par set pour réussir son pari. Et ce, même si l’arbitre de chaise, le Français Pascal Maria, a été sollicité à de nombreuses reprises par son adversaire, notamment en fin de match, pour aller vérifier toutes les marques de balle litigieuses. Au début, c’est avec une pointe d’énervement que Djokovic manifestait son désaccord avec ces vérifications tous azimuts. Mais cela s’est terminé dans un sourire, le Serbe invitant même le Français à venir vérifier la marque de la balle de match, sur la dernière faute directe du jeune Britannique, sous le regard amusé des spectateurs.

Pour la dixième fois de sa carrière, sur les onze dernières années, Djokovic aura donc rendez-vous en seconde semaine de Roland-Garros. Le triple finaliste des Internationaux de France, et grand favori à la victoire finale, aura l’Espagnol Roberto Bautista Agut sur sa route, où là encore il compte faire respecter la hiérarchie face à ce joueur 16e mondial qui ne l’a encore jamais battu. Un tout autre résultat serait une énième onde de choc dans cette édition parisienne. Mais après tout ce qui s’est passé depuis une semaine, il ne faut jurer de rien.