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Jo-Wilfried Tsonga - Renzo Olivo suspendu par la nuit, le Français en fâcheuse posture

Maxime Dupuis

Mis à jour 30/05/2017 à 23:01 GMT+2

ROLAND-GARROS - Le match entre Jo-Wilfried Tsonga et Renzo Olivo, premier tour de Roland-Garros, a été arrêté par l'obscurité. Le Français est en grande difficulté, mené deux sets à un et dos au mur dans la quatrième manche (7-5, 6-4, 6-7, 5-4). La rencontre reprendra mercredi.

Jo-Wilfried Tsonga

Crédit: Getty Images

On dit que la nuit porte conseil. Elle a aussi d’autres vertus. Mardi du côté de la Porte d’Auteuil, elle a peut-être sauvé la peau de Jo-Wilfried Tsonga. A moins qu’elle l’ait coupé dans son élan tardif. On ne saura jamais vraiment. Il n’en reste pas moins que l’extinction des feux a laissé le public du Philippe-Chatrier sur une drôle impression, aigre douce, après que le Français, passé tout près de la porte, a sauvé sa tête en prenant le service de Renzo Olivo quand celui-ci servait pour la gagne et la plus belle victoire de sa carrière (5-7, 4-6, 7-6, 4-5). Heureusement, le Français s’est réveillé et s’est offert un sursis de quelques heures, au moins.
Pour que cela dure un peu plus, il faudra faire à peu près le contraire de ce que Tsonga a montré, mardi soir durant 95% du match. Son immense cri de rage, quand il a évité le pire à 5-3 dans la quatrième manche, a trahi le soulagement du Manceau.

Tsonga loin de son véritable niveau

Sur un Philippe-Chatrier qui n’a pas été tendre avec les têtes de série mardi, ce que Johanna Konta et Alexander Zverev confirmeront sans hésiter, le Français n’a jamais trouvé le rythme face à un Argentin qui, lui, ne s’est posé aucune question et, surtout, a probablement joué le meilleur tennis de sa vie. Ou pas loin. Incapable de gagner le moindre match dans un grand tableau depuis le mois de février et un succès à Sao Paulo sur Inigo Cervantes, 125e mondial à l’époque, Olivo a réussi une prestation de très haut niveau. Et comme Tsonga n’y était pas, il s’est engouffré dans une brèche devenue béante au fil des jeux.
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Jo-Wilfried Tsonga und Renzo Olivo brachten ihre Partie nicht zuende

Crédit: Getty Images

Après un premier jeu de service, remporté blanc et avec autorité, Jo-Wilfried Tsonga s’est retrouvé bien embarrassé (19 balles de break concédées !) face à l’Argentin de 25 ans qui fait cette année sa première apparition à Roland-Garros. S’il a distillé moins de coups gagnants que Tsonga (30 contre 56), Renzo Olivo a également fait bien moins de fautes directes que son adversaire (38 contre 68) qui a forcé plus que de raison pour tenter de trouver la faille dans la muraille albiceleste.

68 fautes directes en à peine quatre sets

Rien n’a été simple pour le Français, qui n’a plus quitté Roland au premier tour depuis 2007. Pas même dans la troisième manche qu’il a conclue au tie break après avoir vendangé trois balles de set (7-6). A ce moment, on se disait que le vainqueur du tournoi de Lyon allait renverser la situation. S’offrir Olivo à l’usure, à défaut de mieux. Mais l’Argentin a poursuivi sur sa lancée des deux manches initiales, remportées 7-5 et 6-4.
Nullement usé par le combat, il a inlassablement prolongé son travail de sape dans la quatrième manche et continué à pousser Tsonga vers la sortie, avant que le Français ne se réveille, enfin. La tête de série numéro 12 venait de laisser filer quatre jeux de suite. Mené 5-2 alors que la lumière déclinait, Tsonga a tenu bon sa mise en jeu et est surtout allé chercher celle d’Olivo avec les crocs (5-4), s’offrant ainsi le droit d’y croire. A défaut de bien dormir cette nuit, JWT ne cauchemardera pas. C’est déjà bien. Pour ne pas dire inespéré.
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