Vainqueur facile de Khachanov, Murray poursuit sa montée en puissance (6-3, 6-4, 6-4)

Plus ça va, mieux ça va pour Andy Murray. Sa victoire en trois sets contre Juan Martin Del Potro samedi a vraiment fait entrer le Britannique pour de bon dans son tournoi. Lundi, en huitièmes de finale, il n'a fait qu'une bouchée de Karen Khachanov. Le jeune Russe, présent pour la première fois en seconde semaine dans un Grand Chelem, a été beaucoup trop tendre pour le numéro un mondial, vainqueur en trois sets (6-3, 6-4, 6-4) et un peu plus de deux heures de jeu. Il va falloir compter avec Murray, à l'appétit aiguisé par l'air du Grand Chelem.

Karen Khachanov restait sur deux performances notables face à Tomas Berdych et John Isner, aux 2e et 3e tours. Face au Tchèque et à l'Américain, il n'avait pas perdu une seule fois son service. Mais contre Murray, relanceur hors pair, le Moscovite de 21 ans a touché ses limites. Il a été breaké à cinq reprises en trois sets. Lundi, pour lui, l'événement a paru un peu trop gros, le court un peu trop grand et l'adversaire un peu trop bon.

De fait, Andy Murray n'a jamais vraiment douté, prenant rapidement les commandes dans chaque set. Et si Khachanov a su saisir ses deux seules opportunités de break pour recoller, une première fois dans le premier set et une autre dans le troisième pour revenir à 4-4, l'Ecossais a su remettre un coup d'accélérateur au moment opportun pour éteindre systématiquement ce début de rébellion. Il y a par ailleurs eu beaucoup trop de scories à l'échange du côté russe (38 fautes directes), là où Murray a été d'une grande propreté (14 fautes).

Arrivé sur la pointe des pieds, le Britannique se retrouve donc en quarts de finale pour la septième fois sur ses huit dernières participations et montre une courbe clairement ascendante puisqu'il a remporté ses huit derniers sets joués. Il affrontera Fernando Verdasco ou Kei Nishikori pour une place dans le dernier carré. Que ce soit l'un ou l'autre, ils ne devront pas s'attendre à trouver le Murray hésitant de la fin de l'hiver et du début du printemps. Le client parisien n'a plus rien à voir avec ça.