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C'est Roland-Garrov !

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ParEurosport

Publié 03/06/2004 à 17:00 GMT+2

Elena Dementieva et Anastasia Myskina s'affronteront samedi en finale de Roland-Garros. La première a puni Paola Suarez (6-0, 7-5), la seconde muselant Jennifer Capriati (6-2, 6-2) jeudi. Après les Américaines, en 2002, les Belges en 2003, voilà que les R

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Crédit: Eurosport

E. Dementieva (Rus, n°9) bat P. Suarez (Arg, n°14) 6-0, 7-5
Demi-finaliste de l'US Open en 2000, la belle Elena Dementieva s'est défaite de Paola Suarez en 1 heure 24 minutes, sous un ciel nuageux.
Participant pour la première fois de sa carrière à une demi-finale d'un tournoi du Grand Chelem, Suarez a eu beaucoup de mal à entrer dans un match d'une très médiocre qualité. Notamment en raison de l'indigence des deux joueuses qui ont perdu 12 fois leur service au total en concédant 21 balles de break. Rares furent les services qui dépassèrent 150 km/h.
Mais nombreux furent en revanche les échanges de plus de 20 frappes entre deux joueuses passives tardant à prendre le moindre risque.
A. Myskina (Rus, n°6) bat J. Capriati (Usa, n°7) 6-2, 6-2
Il y a tout, dans le jeu d'Anastasia Myskina. L'explosivité, la science du jeu et la maîtrise des nerfs. Là où la plupart des favorites ont montré de réels signes de faiblesse, Amélie Mauresmo en tête, la jeune Russe n'est jamais apparu impressionnée par le fait de disputer un ticket pour sa première finale de Grand Chelem. C'est même elle qui a exercé une oppressante pression sur le mentale de l'Américaine, en la mettant dos au mur dès les premiers jeux.
Le plan de Myskina était simple : empêcher Capriati de développer son tennis en jouant long et plein centre, puis en plaçant ces accélérations terribles que son bras élastique lui permettent de placer quand bon lui semble. Aidée en plus par les carences de l'Américaine dans les mises en jeu et dans le déplacement, la jeune Moscovite a survolé cette demi-finale sans qu'il soit jamais question d'un possible revirement de situation.
Depuis quelques saisons, Roland-Garros apparaît comme un révélateur des forces du moment du tennis féminin. Après avoir accueilli les deux soeurs Williams en 2002 (victoire de la cadette), puis les deux Belges l'an passé (victoire de Justine Henin), voilà les Russes au firmament de la terre ocre. Et il s'agit sans doute du premier avatar d'une longue série sur le circuit WTA.
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