"Pour 20 000 spectateurs"

A.A.: "Au début du match, je me sentais bien. Mais très vite, j'ai été frustré. Lui a commencé à décrocher quelques retours qui l'ont mis en confiance. J'avais chaque fois un petit temps de retard dans l'échange. Je n'étais pas dans le rythme. Je ratais beaucoup trop de coups. Ce n'est que lorsque je me suis fait prendre mon service que j'ai commencé à revenir dans la partie. Je me suis accroché en le forçant à jouer quelques coups de plus."

A.A : "Il était injouable. Il frappait de manière impeccable et me faisait constamment reculer. Je forçais trop. Mais je me suis accroché. J'ai pu effectuer quelques petits changements. Au quatrième set, le niveau était très élevé et il l'est resté jusqu'à la fin."

A.A : "C'est l'une de mes plus belles. Ce soir, vous avez vu deux Américains en quarts de finale, en match de soirée, à l'US Open. Deux types qui se respectent. J'ai accordé des interviews avant de venir ici. A chaque fois, on me posait la même question: "Que représente ce vingtième US Open pour vous?" Vous avez eu la réponse ce soir sur le court. Il est 1:15 du matin. Et vingt mille personnes sont restées jusqu'à la fin. Le tennis en est sorti vainqueur. Et cela n'arrive qu'à New York."

A. A. : "Ce que Jimmy a réalisé ici est incroyable. Quand nous jouions l'un contre l'autre, il avait 35 ou 36 ans. Je n'étais pas suffisamment mature pour comprendre ce que tout cela représentait pour lui. L'année où il s'est hissé en demi-finales (1991), j'ai perdu au premier tour. Et donc, je n'ai pas eu la chance de voir son parcours. Mais je l'ai souvent entendu parler de ses exploits."

A.A. : "J'ai tellement répondu à cette question que je ne sais plus quoi dire. Je ne sais pas comment je terminerai ma carrière ni quand cela va se passer. Mon sentiment est toujours le même. Je ne sais pas à quoi m'attendre."