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Djokovic carbure

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/09/2012 à 01:26 GMT+2

Les médias s'intéressent à lui d'assez loin pour l'instant. Novak Djokovic est pourtant très impressionnant depuis le début de l'US Open.

2012 US Open Novak Djokovic

Crédit: AFP

Un Grand Chelem ne se gagne pas en première semaine. Mais il peut s'y perdre. A ce titre, Novak Djokovic a parfaitement négocié sa première moitié d'US Open. Personne n'a davantage impressionné que le tenant du titre pour l'instant, même s'il est difficile d'établir des comparaisons d'un bout du tableau à l'autre. Mais le Serbe déroule pour le moment. En trois tours, il n'a perdu que 14 jeux, dont la moitié face à Julien Benneteau dimanche, lequel a pourtant été complètement balayé. Quatorze jeux, c'est exactement dans ses temps de passage de l'an dernier, quand il n'avait concédé que douze jeux. C'est d'ailleurs le record dans le tableau masculin après trois tours, que Nole co-détient avec John McEnroe lors de l'édition 1984. Dans les deux cas, les deux hommes avaient remporté le tournoi.
Sans faire un mauvais match, Julien Benneteau s'est senti totalement impuissant dimanche sur le court Arthur-Ashe. Dans tous les secteurs du jeu, le numéro deux mondial a frôlé la perfection. "Ce n'est pas agréable d'être en face comme ça, a confié le Français. Dans le tennis, il y a des différences de classement et parfois c'est criant. Il fait tout mieux. Au fond du court, c'est exceptionnel ce qu'il fait, il joue long, court, long de ligne quand il veut. On a l'impression que quand il est dans une bonne position, il ne peut pas louper. Et puis Novak, c'est est un métronome au retour de service, il ne donne pas un point." "Ça me fait plaisir d'entendre ça venant d'un joueur comme lui, a réagi Djokovic au compliment de sa victime du jour. C'est vrai que je me suis bien senti du fond, que ce soit dans les phases offensives ou défensives." Mais l'aspect le plus probant du jeu de Djokovic, c'est peut-être sa mise en jeu. Intraitable dans ce domaine, il ne laisse que des miettes à ses adversaires.
"J'essaie de ne pas prêter trop d'attention à ces choses-là"
En ayant posé de telles bases, Djokovic va pouvoir aborder la seconde phase de son tournoi avec une confiance certaine. A partir de maintenant, l'opposition va monter d'un cran. Au prochain tour, il sera opposé à Stanislas Wawrinka. Ensuite, ce pourrait être Juan Martin Del Potro. En dépit de sa première semaine tonitruante, le champion sortant bénéficie d'un relatif anonymat. A New York, on parle surtout de Roger Federer, considéré par beaucoup d'observateurs comme l'homme à battre et qui vient de dominer Djokovic en finale à Cincinnati, ou d'Andy Murray, auréolé de son titre olympique. Même Andy Roddick, avec l'annonce de sa retraite, a davantage mobilisé l'attention médiatique que le Serbe ces derniers jours.
Mais n'allez pas croire que Djokovic s'en offusque. Au contraire. Ça lui va très bien. "J'ai déjà connu des périodes dans ma carrière où j'étais moins sous la lumière. J'essaie de ne pas prêter trop d'attention à ces choses-là. Ce genre de choses, ça va, ça vient. C'est normal. C'est le sport. L'essentiel est ailleurs." Ailleurs oui, dans ces douze petites fautes directes en 25 jeux disputés contre Benneteau, une excellente moyenne. Dans cette confiance qui l'habite. "Je me sens vraiment très, très bien sur le court ici, prévient-il. J'ai très bien joué ces cinq dernières années à New York. J'essaie de me concentrer là-dessus et de garder cette dynamique. Après Cincinnati, j'ai surtout voulu recharger les batteries et c'est ce que j'ai fait pour démarrer l'US Open à fond." A fond, c'est vraiment le mot. Bon courage, Stanislas...
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