US Open 2014 - Pour effacer la déconvenue Tsonga, Monfils et Simon devront être fidèles à leur jeu

Gaël Monfils et Gilles Simon devront se montrer justes tactiquement s’ils veulent continuer leur aventure à New York. Les derniers représentants tricolores du tournoi devront se montrer fidèles à leur style de jeu. Même si Jo-Wilfried Tsonga a par moment déjoué lundi sur le plan tactique, il avait toutefois un "gros morceau" sur sa route en la personne d'Andy Murray, ex-membre du Big Four et ancien vainqueur à New York en 2012. Ce n’est pas le cas de Monfils et Simon, qui ont des matches à leur portée.

Ce mardi, face à "La Monf", se dressera le Bulgare Grigor Dimitrov qui s’annonce d’ores et déjà comme LE choc de la journée. Cette confrontation promet du grand spectacle entre deux joueurs extrêmement athlétiques et agréables à voir évoluer sur un court de tennis. Le Parisien dégage une impression de puissance et de sérénité exceptionnelle depuis le début du tournoi. A l’image de (face à A.Gonzalez au deuxième tour), Monfils est capable de tout.

Défendre, attaquer, amuser le public, cet homme est un showman comme le tennis en raffole. Mais il devra se montrer sérieux face à Dimitrov, actuel huitième joueur mondial et récent demi-finaliste à Wimbledon. Depuis le début de sa collaboration avec Roger Rasheed (ancien coach de Monfils), le Bulgare a pris une autre dimension, notamment sur les plans physique et mental. Il met désormais sa parfaite technique au service de son jeu, avec des qualités athlétiques à toute épreuve.

LA CLE DU MATCH : Monfils devra trouver la bonne carburation entre les phases de défense et d’attaque pour ne pas subir le jeu du Bulgare qui peut devenir vite injouable lorsqu’il a les deux pieds dans le court. A l’image de son idole, un certain Roger Federer.

Simon aura une sacrée équation à gérer. Une équation déjà résolue à plusieurs reprises dans le passé. A savoir : retourner le service du géant Cilic (16e mondial). En quatre confrontations, le Niçois n’a jamais perdu face au Croate. Une stat’ qui pousse à l’optimisme. Dans les colonnes de L’Equipe, l’Allemand Jan De Witt, coach de Gilles Simon, a montré toute sa confiance en vue de cette confrontation : "Gilles ne craint pas les gros serveurs. Parce qu’il retourne bien et qu’il est supérieur dans les échanges. Marin ne peut pas faire mal à Gilles."

Attention toutefois à ne pas partir trop confiant. Simon n’a certes jamais perdu face au protégé de Goran Ivanisevic, mais la dernière rencontre en date n’avait pas été une promenade de santé. En début de saison à Melbourne, l’actuel 31e mondial ne l’avait emporté qu'au cinquième set. Méfiance donc. Surtout qu’après autant d’échecs consécutifs, Ivanisevic doit probablement être "en train de préparer son joueur à développer une nouvelle approche", comme l’a souligné le coach allemand.

LA CLE DU MATCH : Retourner, retourner et retourner. Gilles Simon devra s’appliquer à relancer un maximum le service croate, afin de lui donner le moins de "points gratuits". Car une fois que les échanges s’installeront, la science du jeu du Français devrait faire la différence.