US Open - Pouille n'est "plus le même joueur" et compte bien le démontrer face à Nadal

Après deux victoires en cinq sets, dont la dernière contre Roberto Bautista Agut après avoir été mené deux sets à un, Lucas Pouille ne s’est pas économisé en ce début d’US Open. Malgré ça, le Français fait preuve d’une motivation à toute épreuve et d’une envie débordante, notamment en évoquant son huitième de finale à venir contre Rafael Nadal.

"Je suis impatient, j'ai hâte d'y être. Je l'ai joué une fois, j'étais arrivé de dur, j'avais trois jours de terre battue et il m'avait mangé. C'était à Monte-Carlo sur le central, j'avais pris 6-1, 6-2. C'était il y a un an et demie, c'est loin, je n'étais pas le même joueur. Je n'avais pas le même niveau de confiance, le même niveau de fiabilité", a-t-il déclaré à l’issue de sa victoire.

"La Pouille" a également dit tout le bien qu’il pensait de Rafael Nadal. "Pour moi, il est irréprochable dans tous les secteurs. Qu'il joue mal ou bien, il a toujours la même attitude, toujours la même détermination et ça c'est remarquable. Il fait partie de ces trois ou quatre extra-terrestres. Ce sera dur, c’est un joueur incroyable, c’était l’une de mes idoles même. Je suis donc très heureux, ça sera sur le Central et j’attends cela avec impatience."

On s’est souvent posé la question sur ce que serait l’avenir du tennis français une fois que les quatre mousquetaires, Tsonga, Monfils, Gasquet et Simon seront partis. On peut dire aujourd’hui qu’on a trouvé une partie de la réponse en Lucas Pouille. Après son quart à Wimbledon, il confirme à New York. A seulement 22 ans, le Nordiste a réalisé des progrès énormes cette saison et fait déjà preuve d’une grande maturité dans ses propos. Qualifié pour les huitièmes de finale, il n’est pourtant pas rassasié et ne partira pas perdant face à Nadal dimanche. "Je vais tout faire pour gagner ce match", a insisté le 25e mondial.

Il est également revenu sur sa victoire en cinq sets contre Roberto Bautista Agut,un match difficile mais prometteur. "Battre ce genre de joueurs très fort physiquement, mentalement, en cinq sets, et au final lui marcher dessus au 5e set, c’est bon signe, j'ai passé un cap. Ça donne beaucoup de positif pour la suite et pas mal d’ambition." Vendredi, il est entré dans un club fermé. C’est le 24e joueur français de l’ère Open à atteindre les huitièmes de finale dans au moins deux tournois du Grand Chelem. Une fraicheur dans le monde du tennis français qui fait plaisir à voir, au milieu des troubles actuels.