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Federer, Zverev, Tsonga… Nos souhaits pour cet US Open

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/08/2017 à 16:33 GMT+2

US OPEN 2017 – Coup d'envoi ce lundi à Flushing du dernier tournoi du Grand Chelem de la saison. Plus que le petit jeu des pronostics, voici ce que certains membres de notre rédaction aimeraient voir à New York cette année.

Roger Federer, Tennis, Getty Images

Crédit: Getty Images

Que Federer parachève son chef-d’œuvre

(Maxime Dupuis)
Au cinéma ou ailleurs, certaines histoires sont magnifiées par un épilogue amer. Le tennis, ce n’est pas du cinéma. Et cette aventure, elle ne mérite rien d'autre qu'un happy end. Oui, je meurs d'envie de voir Roger Federer réussir le petit Chelem le 10 septembre prochain à Flushing. Parce que l'odyssée de cette année 2017 est trop belle pour s'arrêter autrement qu'avec un Rodgeur triomphant. Parce que Federer, aussi incroyable que cela puisse paraitre, n'a plus triomphé à New York depuis 2008 alors qu'il en avait fait son autre pré carré, avec Wimbledon, au début du XXIe siècle.
Cette année 2017, c'est retour vers le futur sur le circuit ATP. Alors, autant aller jusqu'au bout de la "logique". Pour une raison simple : si Roger Federer n'a pas grand-chose en commun avec les simples mortels et que sa trace est indélébile, le Bâlois n'est pas éternel. Le voir parachever son chef d'œuvre serait le plus bel épilogue d'une saison de Majeurs définitivement pas comme les autres. Zverev et les autres gamins ont encore le temps…
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Roger Federer

Crédit: Getty Images

Un sacre de Zverev ou Kyrgios

(Laurent Vergne)
Le retour au premier plan de Roger Federer et Rafael Nadal a donné à cette année 2017 un caractère historique. Il serait assez savoureux qu'elle soit aussi, par un drôle de paradoxe, l'année de l'éclosion définitive d'un des plus grands espoirs du tennis mondial. Ils sont peut-être deux à pouvoir le faire : Nick Kyrgios et Alexander Zverev. L'un comme l'autre ont été présentés comme de possibles futurs numéros un mondiaux. L'Australien est un sacré personnage et, parfois, un sacré joueur. Zverev est en passe de devenir un authentique champion.
Si, du point de vue historique, un 20e sacre de Federer, assorti d'une reprise du pouvoir à 36 ans passés et d'un 20e majeur aurait une gueule inégalable, si une razzia du duo Nadal-Federer sur le Grand Chelem 2017 ancrerait définitivement dans une dimension supérieure cette saison, je pense qu'une consécration d'un Zverev ou un Kyrgios ferait un bien fou au tennis. Ce sport a besoin de ses légendes vivantes, mais aussi de montrer qu'il n'est pas leur seule propriété. Pas de dégagisme donc, mais un message fort de la jeune génération pour enfin prendre sa part du gâteau.
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Nick Kyrgios of Australia and Alexander Zverev of Germany

Crédit: Getty Images

Voir Tsonga flamber à nouveau

(Sébastien Petit)
A bien regarder la saison, je me dis que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Federer et Nadal qui renaissent de leurs cendres, Djokovic et Murray qui lâchent prise, des Zverev et Dimitrov qui montrent enfin les dents... ça sent une fin de saison en feu d'artifices tout ça. Et aussi un US Open étonnant. Et pourquoi pas avec un Français en finale ?
J'ai envie que l'un d'eux nous surprenne. Celui que j'aimerais voir flamber, c'est Jo-Wilfried Tsonga. A 32 ans, c'est le moment pour lui de tenter un coup. De rejouer une finale majeure avant les 10 ans de sa première jouée en Australie. Lui qui rongeait son frein en voyant des joueurs hors du Big Four s'imposer en Grand Chelem pourrait voir son tour venir. Enfin.
Andy Murray en moins, la partie de tableau du Manceau s'est considérablement dégagée. Marin Cilic l'attend potentiellement en quart et Alexander Zverev en demie mais c'est toujours mieux que d'avoir un Federer ou un Nadal sur sa route. Depuis son 3e titre de la saison à Lyon, JWT n'a pas montré grand-chose... mais il est devenu père ! Et la paternité, ça a donné des ailes aux autres... Après deux sorties manquées à Roland-Garros et Wimbledon, il doit rebondir. J'ai envie d'y croire. La surprise n'en sera que plus belle.
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Jo-Wilfried Tsonga

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Voir Garcia dans le dernier carré

(Nicolas Buzdugan)
Caroline Garcia voulait "passer un cap" cette année. La Française avait annoncé en début de saison son souhait de se consacrer pleinement, et exclusivement, à sa carrière en simple. Quitte à délaisser ses "copines" de Fed Cup et à s’exposer aux foudres d'une FFT pas très conciliante avec une joueuse dont les états de service ont toujours été irréprochables.
Huit mois plus tard, Garcia a en grande partie justifié son choix. Plus mûre, plus forte mentalement, plus régulière aussi, elle réalise à 23 ans la saison la plus aboutie de sa carrière, malgré l'absence de titre pour l'instant. La joueuse française a franchi un palier lors des grands rendez-vous, avec une belle - et nouvelle - régularité en Grand Chelem (quart de finale à Roland Garros, 8e à Wimbledon). Elle s’est aussi fait une place dans le Top 20 mondial depuis fin juillet (19e ce lundi, à l’heure d’attaquer l’US Open).
Et pourquoi pas voir encore plus haut à New York, dans un tableau féminin toujours aussi dense et homogène ? Sur une surface qui lui convient bien, Garcia possède toutes les armes pour se hisser à nouveau en deuxième semaine d'un tournoi majeur et pour bouger les meilleures mondiales. J'ai envie de la voir boucler son année en beauté, avec un dernier carré qui serait une petite cerise sur le gâteau. Et un joli pied de nez, aussi.
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Caroline Garcia à Toronto (2017).

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Qu'un Russe repointe le bout du nez

(Alexandre Coiquil)
Et si un Russe repointait son nez en quart de finale d’un Grand Chelem ? A sec depuis quatre années et le parcours de Mikhail Youzhny à l’US Open 2013, le tennis russe a trop longtemps vécu sur les épaules du "Colonel" moscovite qui file tout doucement vers la retraite à 35 ans. Il est temps de revenir à la lumière pour la patrie de Marat Safin.
Avec Karen Khachanov (29e), Daniil Medvedev (53e) et Andrey Rublev (54e), le tennis russe dispose en tous cas de trois joueurs d’avenir, pétris de qualités tennistiques, mentales et multi-surfaces. Le plus mûr des trois est Karen Khachanov. Huitième de finaliste à Roland-Garros, le droitier de 21 ans a toutes les qualités pour briller à Flushing : gros service et un énorme premier coup.
Pour Rublev (19 ans) et Medvedev (21 ans), le CV commence aussi à se remplir. Le premier cité, au caractère volcanique, a remporté son premier titre au mois de juillet à Umag et a enfin intégré le top 100. Medvedev s’est lui offert une finale à Doha en janvier avant de scalper son premier top 10, Stan Wawrinka, lors du 1er tour de Wimbledon.
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Karen Khachanov - Halle 2017

Crédit: Getty Images

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