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Histoire, stats, anecdotes, édition 2017 : L'US Open de A à Z (2e partie)

Laurent Vergne

Publié 26/08/2017 à 10:13 GMT+2

US OPEN 2017 - Pour bien aborder la folle quinzaine new yorkaise, voici l'abécédaire qu'il vous faut. De A à Z, toutes les clés du dernier tournoi du Grand Chelem du calendrier. Deuxième volet ce samedi, de G à L.

Serena Williams

Crédit: Getty Images

G comme Gains

L'US Open 2017 va marquer une nouvelle étape dans la croissance des "prize money" des tournois du Grand Chelem, en devenant le premier majeur à dépasser la barre des 50 millions de dollars de gains mis en jeu. Sa dotation globale va s'élever à 50,4 millions de dollars, soit 43,5 millions d'euros. Katrina Adams, la présidente de l'USTA, a rappelé qu'il s'agissait là d'un objectif fixé il y a cinq ans.
La parité hommes-femmes est parfaitement respectée mais c'est le cas depuis très longtemps à l'US Open, qui fit office de pionnier en la matière dès 1973 sous l'impulsion de Bille Jean King. Les vainqueurs des tournois masculin et féminin recevront un chèque de 3,7 millions de dollars, et les finalistes 1,825 million. Une défaite au premier tour "rapportera" 50 000 dollars. Du jamais vu, là aussi.

H comme Habits

Difficile de faire plus contrasté. Après le "tout blanc" rigoriste de Wimbledon, New York, c'est l'endroit où tout est permis au niveau vestimentaire. Les plus folles audaces comme le goût le plus douteux. On a ainsi souvent vu des tenus improbables et excentriques. Parmi les plus mémorables du temps récent, on citera le look de bikeuse de Serena Williams en 2004 ou Nadia Petrova en mode "mire de télévision" six ans plus tard. Cette année, c'est Alexander Zverev qui pourrait faire sensation. En mode "old school", le jeune Allemand a des faux airs d'un certain Bjorn Borg…

I comme Innovations

L'US Open est traditionnellement adepte des innovations en tous genres. Certaines perdurent et demeurent une exception, comme le tie-break pour départager joueurs et joueuses dans le troisième ou cinquième set, et ce depuis 1979. Autre exemple, la parité des gains, instaurée dès 1973 (voir ci-dessus), ou les sessions de nuit deux ans plus tard, deux domaines dans lequel l'US a été précurseur.
L'US Open a également été le tout premier tournoi du Grand Chelem à utiliser le système d'arbitrage vidéo, connu sous le nom de "hawk-eye", dès 2006, alors que celui-ci n'avait été mis en place que dans quelques tournois. D'autres ont été supprimées, comme le Super Saturday, qui regroupait les demi-finales hommes et la finale dames sur une même journée, le dernier samedi du tournoi. Mais d'une manière générale, l'US Open a toujours été en pointe quand il s'agit d'innover, ce qui a contribué à lui forger son identité propre.

J comme Jimbo

Jimmy Connors, c'est Mister US Open. Plus encore que McEnroe, Sampras ou Agassi, Jimbo, la teigne venue de l'Illinois, est le champion américain auquel le public new yorkais s'est le plus identifié, tout particulièrement à Flushing. 12 fois de suite demi-finaliste et cinq fois vainqueur du tournoi, il y détient d'ailleurs le record de matches gagnés (98). Son épopée de 1991, lorsqu'il a atteint les demi-finales à 39 ans, reste une des pages les plus célèbres de Flushing Meadows. Son huitième de finale contre Aaron Krickstein, le jour-même de son 39e anniversaire, est plus que jamais un match culte, même plus d'un quart de siècle après, tout comme le point ahurissant de son quart de finale contre Paul Haaruis cette même année. Un des plus fabuleux de toute l'histoire du tournoi. Pas de doute, il y a vraiment Jimbo et les autres.

K comme Kerber

Si les vainqueurs des deux dernières éditions chez les hommes sont absents, la tenant du titre du tournoi féminin est bien présente à New York. Mais elle ne se présente pas vraiment dans les meilleures conditions. Sacrée à New York en 2016, Angelique Kerber était au faite de sa carrière après ce titre. Mais l'Allemande traverse péniblement cette saison 2017. Redescendue à la 6e place mondiale, Kerber n'est même que 16e à la Race. La voir conserver son titre à Flushing serait même une énorme surprise puisqu'elle n'a plus gagné le moindre tournoi depuis… l'US Open 2016.
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Angelique Kerber lors de sa victoire à l'US Open

Crédit: AFP

L comme La Guardia

Tout au long de la quinzaine, si vous entendez des bruits d'avion au décollage ou à l'atterrissage, c'est normal. Flushing Meadows est situé à seulement quelques encablures de La Guardia, un des trois principaux aéroports de New York avec JFK et Newark (en banlieue, côté New Jersey). D'ailleurs, depuis l'aéroport La Guardia, on aperçoit distinctement l'imposante structure du court Arthur-Ashe.
Le ballet des avions a contribué à donner à Flushing son côté joyeux bordel, parfois perturbant pour les joueurs. Toutefois, la situation s'est améliorée depuis le milieu des années 90, grâce à un accord trouvé avec la mairie de New York, qui a accepté de limiter le trafic depuis la "runaway 13", la piste qui faisait, après décollage, passer les avions juste au-dessus des courts de Flushing. Il n'était alors pas rare de voir les joueurs patienter que l'avion ait pris ses distances avec la terre ferme pour se mettre à servir...
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Scène classique depuis le court Arthur-Ashe

Crédit: Getty Images

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