Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Nadal a souffert mais il s'est évité un marathon

Laurent Vergne

Mis à jour 03/09/2017 à 03:06 GMT+2

US OPEN 2017 - Accroché pendant près de deux heures par Leonardo Mayer, Rafael Nadal a placé un gros coup d'accélérateur pour s'imposer finalement en quatre manches (6-7, 6-3, 6-1, 6-4) et se hisser en huitièmes de finale. Il y affrontera Alexander Dolgopolov.

Raafel Nadal

Crédit: Getty Images

Dans cet US Open un peu dingue, où tout semble possible, surtout l'improbable, on ne cesse de guetter la nouvelle sensation. Pendant deux heures, ce 16e de finale entre Rafael Nadal et Leonardo Mayer a eu une bonne tête de potentiel séisme. Mené une manche à rien, incapable de convertir la moindre balle de break, le numéro un mondial a galéré comme pas possible face à l'Argentin. Puis, une fois le point de rupture atteint, Nadal a fait tourner ce match qui puait le piège à pleines narines. Et la galère s'est transformée en tranquille croisière.
Difficile de faire plus contrasté que les deux parties de cette rencontre. Tombeur de Richard Gasquet au premier tour, Mayer a été épatant et accrocheur à souhait pendant un set et demi. Il faut dire que Nadal lui a facilité la vie et a compliqué la sienne en ne parvenant pas à breaker. Ce n'est pas faute d'avoir essayé : ses 13 premières balles de break ont été sauvées par l'Argentin, dont six dans le premier set. Mayer, lui, n'en a pas obtenu une seule, mais cela ne l'a pas empêché de rafler la mise à l'issue d'un jeu décisif totalement raté par le Majorquin.

Le marathon a viré au sprint

La tendance s'est confirmée en début de deuxième manche : sur les trois premiers jeux de service de son adversaire, Nadal a bénéficié de… sept balles de break supplémentaires. Toujours sans réussite. Alors, quand après quasiment deux heures de jeu et seulement un set et demi de disputé, Nadal s'est retrouvé mené 7-6, 3-2, cette affaire commençait à sentir le traquenard. Pour lui et, au passage, pour le public de la night session qui attendait gentiment dehors. Car ce Nadal-Mayer n'était que le troisième match programmé dans la session de jour, mais il a débuté tardivement en raison des victoires à rallonge de Karolina Pliskova et Coco Vandeweghe.
picture

Après avoir égalisé à un set partout, Nadal s'est lâché !

Mais Nadal n'est pas Nadal pour rien. Et Mayer, lui, a longtemps dansé sur un fil. Quand il a cassé, ce fut brutal. Après un énième jeu interminable, qui a duré dix minutes montre en main, l'Espagnol a enfin trouvé la clé pour signer son premier break du match. Le marathon a viré au sprint. Ni une ni deux, Nadal a gagné 10 jeux sur 11 et en moins de trois quarts d'heure, il s'est retrouvé en total contrôle de ce match, menant deux manches à une avec break dans la quatrième. Mayer avait tout donné dans cette folle entame de match.
Libéré, Rafa a fait parler sa grinta et lâché quelques passings de coup droit monumentaux. Tout était rentré dans l'ordre. A l'arrivée, il aura passé "seulement" trois heures et quart sur le court. Presque miraculeux au vu de la tournure initiale de cette partie... Néanmoins, voilà encore un set de perdu et quelques frayeurs certes pas dommageables, mais pas totalement indispensables. A méditer pour sa seconde semaine...
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité