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Wimbledon 2013, demi-finales - Djokovic - Del Potro et Murray - Janowicz, beau programme

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/07/2013 à 15:25 GMT+2

Malgré un tournoi plein de surprises, malgré la sortie précoce de Nadal et Federer, les demi-finales hommes de Wimbledon sont d'un très haut standing.

Wimbledon 2013 - Djokovic - Del Potro et Murray - Janowicz,

Crédit: Eurosport

NOVAK DJOKOVIC
Pourquoi c'est passionnant de le voir là ? Parce qu’il va jouer sa treizième demi-finale consécutive en Grand Chelem. Le Serbe court derrière le record détenu par Roger Federer de 23. Comme tous les grands joueurs, Djoko ne joue plus seulement contre les autres, mais aussi pour faire tomber des records. A titre de comparaison, Andy Murray est à treize demi-finales en Grand Chelem… au total. Djokovic en est à vingt. Le numéro un mondial renforcerait sa position, six mois après sa victoire à Melbourne.
Est-ce une surprise ? Non. C’est l’un des meilleurs joueurs sur gazon comme en atteste sa victoire en 2011 face à Rafael Nadal et ses trois demi-finales (2007, 2010, 2012). En revanche, Nole n’avait effectué aucun tournoi préparatif. Le numéro un mondial avait préféré faire un break après son énorme désillusion de Roland Garros, tournoi dont il en avait fait sa priorité cette saison. Sa présence dans le dernier carré lui donne raison. A noter qu’il avait également hérité d’un tirage au sort favorable par rapport à ses principaux rivaux.
Lui et le gazon : Novak Djokovic est l’un des joueurs les plus complets du circuit. Il sait tout faire et n’a aucune faille dans son jeu. C’est pourquoi il est capable d’évoluer sur toutes les surfaces, notamment sur gazon. Il est doté d’une défense exceptionnelle et sait percuter à la moindre balle courte.
La question : Peut-il continuer d'évoluer à cet incroyable niveau de jeu ? Oui. Le Serbe est sur sa lancée. Il n’a encore concédé aucun set depuis le début du tournoi. Et ce n’est surement pas Juan Martin Del Potro sur un genou qui pourra enrailler la machine.
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Novak Djokovic at Wimbledon (Reuters)

Crédit: Reuters

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JUAN MARTIN DEL POTRO
Pourquoi c'est passionnant de le voir là ? Parce que c’est la première fois que l’Argentin parvient en demi-finales de Wimbledon. Il restait sur deux huitièmes de finale consécutifs perdus face à David Ferrer en 2012 et Rafael Nadal en 2011. Malgré les apparences, c’est l’année où il a su le mieux dompter le gazon londonien, malgré ses chutes spectaculaires face à Zemlja au troisième tour et Ferrer en quarts. Après une année difficile en Grand Chelem (3e tour à Melbourne, forfait à Roland-Garros), Del Potro est enfin en adéquation avec ses objectifs.
Est-ce une surprise ? Oui. Mercredi en quart face à Ferrer, on a cru au pire lorsque l’Argentin a glissé sur la pelouse et s’est encore bloqué le genou gauche qui avait déjà été tordu deux tours plus tôt face à Grega Zemlja. Mais c’était sans compter sur l’abnégation du huitième joueur mondial. Au final il est toujours dans le tournoi sans avoir perdu le moindre set, comme Novak Djokovic. Un vrai guerrier.
Lui et le gazon : Juan Martin Martin Del Potro a deux handicaps dans son jeu pour le gazon. Ses grandes préparations, notamment en coup droit. Et sa grande taille qui ne l’aide pas dans ses déplacements sur une surface où il faut avoir son centre de gravité assez bas. En revanche, sa taille est pour le moins assez utile au service. Sa médaille de bronze aux derniers JO montre qu'il sait dompter cette surface.
La question : sera-t-il seulement en mesure de jouer ? C’est LA grande inconnue. Son genou semble avoir été sérieusement atteint. On se demande même comment il a pu continuer à jouer face à Ferrer, et surtout en lui collant trois sets. "J'étais très près de l'abandon, j'avais très mal mais le docteur m'a donné une pilule magique et j'ai joué mon meilleur tennis", a même commenté l'Argentin qui joue depuis samedi dernier avec un gros bandage au genou gauche. A froid, la douleur devrait être incomparablement plus forte...
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ANDY MURRAY
Pourquoi c'est passionnant de le voir là : Parce que c’est le chouchou du public. C’est lui qui fait soulever les foules. Et même un certain Sir Alex Ferguson. L’ex-emblématique manager des Red Devils n’avait pas manqué un instant de son match en quarts face à Verdasco.
Est-ce une surprise ? C’est tout sauf une surprise. L’Ecossais reste sur une finale en 2012 et trois demies (2011, 2010, 2009). Sa préparation a été également excellente avec une victoire au Queen’s face à Marin Cilic, en écartant notamment Jo-Wilfried Tsonga en demi-finales. Et il a gagné les JO sur ce centre court. Il est programmé pour ce Wimbledon 2013.
Lui et le gazon : Son jeu s’adapte parfaitement au jeu sur gazon. Un grand service. Un excellent retour. Et une capacité à varier le jeu, notamment avec son slice qui en font un joueur redoutable sur gazon.
La question : peut-il aller au bout cette année? Oui. Tous les voyants sont au vert pour lui. L’année dernière il avait échoué en finale face au maître Roger Federer et avait fini en larmes. Mais il avait promis de tout faire pour continuer à progresser et soulever des grands titres. Depuis, il a pris sa revanche un mois plus tard face à Federer aux JO de Londres, avant d’enchaîner par une première victoire dans un tournoi du Grand Chelem. C'était à l’US Open face à Novak Djokovic. Débarrassé du poids de son image de loser en Grand Chelem, Murray est toujours plus proche de la vérité, même si la pression du Royaume sur lui est extrême.
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Andy Murray of Britain reacts during his men's quarter-final tennis match against Fernando Verdasco of Spain at the Wimbledon Tennis Championships, in London July 3, 2013. REUTERS

Crédit: Eurosport

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JERZY JANOWICZ
Pourquoi c'est passionnant de le voir là ? Parce que sa présence a une portée historique. C’est le premier joueur polonais à atteindre le dernier carré d’un Grand Chelem. En plus, sa personnalité et son gabarit hors-normes sont rafraîchissants.
Est-ce une surprise ? Depuis la défaite de Rafael Nadal au premier tour et celle de Federer au deuxième tour, sa présence n’est pas vraiment une surprise. Sur sa route, il n’a affronté aucune tête de série excepté l’Espagnol Nicolas Almagro, allergique au gazon, au troisième tour.
Lui et le gazon : Avec son puissant service, Janowicz a tout pour se retrouver régulièrement à ce stade de la compétition sur gazon. Et pour ne rien gâcher, le Polonais enchaîne parfaitement derrière ses bonnes premières balles avec son coup droit. A noter que le joueur a également une belle main dans le petit jeu.
La question : Peut-il stopper Murray ? Oui, surtout si Andy Murray fait un début de match comme face à Fernando Verdasco en quarts. Attention, face au Polonais, le moindre break dans chaque set peut se payer cash. Battre Murray, Janowicz l'a déjà fait à Bercy en 2012. Il sera sans complexe.
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