A un set de la sortie, Novak Djokovic a été sauvé par la pluie et la nuit

Pour Novak Djokovic, ce 16e de finale face à Sam Querrey devait constituer le premier test de cette quinzaine. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Djokovic est testé, et pour de bon. Le numéro un mondial est mené deux sets à rien (7-6, 6-1) par le gros serveur américain. Totalement à la dérive, le Serbe a trouvé un allié tombé à pic lorsque la pluie s'est mise à dégringoler. Interrompue à la fin de la deuxième manche, la rencontre ne reprendra pas avant samedi, puisqu'elle se déroule sur le court numéro un, qui n'est pas équipé d'un toit.

Amorphe, emprunté et mentalement étrangement absent, Novak Djokovic a souffert dès le début de la rencontre et c'est presque un miracle si cette première manche a pu aller au jeu décisif. Pendant que Querrey perdait trois points en six jeux de service, le Djoker en concédait... 17. A 5-5, il a senti une première fois le vent du boulet, sauvant quatre balles de break. Première alerte sans frais. Dans le jeu décisif, Djokovic a écarté deux balles de set à 6-4, mais la troisième a été la bonne pour Querrey.

Il n'y avait pas encore lieu de s'affoler pour le big boss du circuit. Mais une vingtaine de minutes plus tard, ce n'est pas un mais deux sets de handicap que comptait Novak Djokovic, balayé 6-1 dans une deuxième manche à sens unique, au cours de laquelle Querrey a signé les deux premiers breaks de la rencontre. C'est le moment qu'a choisi la pluie pour se (re)mettre à tomber sur Londres. Il fallait sans doute cela pour sauver le tenant du titre, que l'on n'avait pas vu aussi déficient depuis longtemps.

Ecvidemment, rien n'est perdu pour lui. La coupure ne peut que lui faire du bien et il ne peut pas jouer plus mal samedi. Sam Querrey, lui, va avoir une longue nuit pour gamberger à son possible exploit. Rien en dit, donc, que ce 16e de finale aura la même allure quand il reprendra samedi. Djokovic a par ailleurs déjà été capable de surmonter un handicap de deux sets l'an dernier en quarts de finale contre Kevin Anderson, un joueur au profil approchant. La rencontre avait, déjà, été stoppée par la nuit. C'est encore le temps des espoirs pour le numéro un mondial. Mais le défi sera de taille.