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Rezaï : "Je viendrai"

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ParEurosport

Publié 12/02/2010 à 00:05 GMT+1

Aravane Rezaï a changé de statut. Aux portes du Top 20, elle sait que le public français attend beaucoup d'elle. Si elle a craqué jeudi face à Petkovic, laissant le tennis tricolore sans représentante en quart de finale, la Stéphanoise a confirmé qu'on pouvait compter sur elle en équipe de France.

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Crédit: Eurosport

Première constatation, les joueuses allemandes ne vous réussissent pas tellement. Après Sabine Lisicki à l'US Open, et AngeliqueKerber plus récemment à l'Open d'Australie, voici Andrea Petkovic à Paris...
A.R. : Oui, c'est une statistique que j'aimerais stopper dans les grands rendez-vous. Mais bon rien n'est impossible, j'ai bien battu la même Lisicki à Bali et Groenefeld au 1er tour du tournoi de Sydney en début d'année... (sourire) J'aimerais surtout arrêter de faire les mêmes erreurs dans un match qui était à ma portée. Pourtant, Andrea Petkovic est une excellente joueuse qui a joué le tennis qu'il fallait pour me battre.
On ne vous a pas senti pas très contente de vous pendant cette rencontre. Que ressentez-vous au sortir de ce match ?
A.R. : Je n'ai pas joué mon jeu comme il l'aurait fallu. J'étais souvent en position défensive, je n'arrivais pas à dominer le jeu, ce qui explique en partie ma défaite. Je ne suis pas en très grande forme, mais je suis battante de nature, donc je l'ai été encore aujourd'hui, malgré cela, j'ai tout donné mais cela n'a pas suffi. Je n'ai pas pris le jeu à mon compte dès le début de la partie. Chose qu'elle a su bien faire en prenant la balle plus tôt que moi. Il faut que je me concentre dès à présent sur le prochain tournoi qui s'annonce à Dubaï et que je laisse ce mauvais match derrière moi. Je veux rester positive quoi qu'il arrive.
Vous-même vous disiez ne pas être sous pression, ici à Paris, malgré le fait que vous soyez la dernière Française en lice. Cette pression ne vous a-t-elle pas rattrapée un peu lors de ce 2e tour ?
A.R. : Je n'ai pas plus de pression ici qu'ailleurs. Je veux toujours bien faire où que je sois. C'est le jeu oppressant d'Andrea Petkovic qui m'a poussée dehors. Mais pas le fait que je sois la dernière Française, non. Je suis d'autant plus déçue que je sais que j'aurais pu gagner ce match. C'est comme ça, il faut l'accepter et repartir de l'avant. Tout ce que j'espère, c'est arriver à l'emporter une prochaine fois en sachant que je ne suis pas dans une forme optimale. Même à 5-0 contre moi dans le troisième set, j'y croyais encore pourtant... Je me suis dit : "autant lâcher mes coups. Je l'ai déjà fait dans d'autres matches." Malheureusement, je n'y suis pas arrivée cette fois-ci. Je vais travailler davantage ces prochains jours, voilà tout.
Cette année, vous êtes tête de série, ce qui n'était pas le cas les années précédentes. Un statut à défendre, votre 21e place mondiale, est peut-être une nouvelle situation à gérer pour vous ?
A.R. : C'est vrai que je préfère être l'outsider que la favorite. Maintenant depuis la saison dernière, je joue des petits tournois où je suis l'une des mieux classées, donc je connais cette situation. Je suis plus dans une démarche de jouer match par match sans penser à mon nouveau statut. Comment fait Federer, par exemple, à chaque fois pour supporter le poids de cette pression? Je pense que la pression à gérer est une étape à apprendre dans mon parcours et je sais que je peux compter sur Patrick (Mouratoglou, NDLR) pour cela. Je sens que le regard des gens sur moi est différent. C'est aussi pour cela que je veux continuer de progresser. Même s'il faut passer par des moments difficiles comme celui que je viens de vivre.
Votre adversaire est une joueuse que l'équipe de France de FedCup pourrait avoir face à elle en match de barrages. Beaucoup de choses ont été dites sur votre situation par rapport à cette compétition. Vous voyez-vous en avril au sein de cette équipe ?
A.R. : Comme j'ai pu le dire, je veux faire partie de l'équipe pour représenter mon pays. C'est important pour moi d'arriver à le faire un jour. Si c'est en barrages, tant mieux. Si c'est plus tard, j'attendrai mon tour. Il y a eu beaucoup de discussions autour de ma présence sur la première rencontre. Alors que j'aurais pu être à Liévin, ça ne s'est pas fait pour diverses raisons. J'espère vraiment y être la prochaine fois car, je le répète, ça me tient à coeur.
Amélie Mauresmo vous a soutenue mercredi soir, lors de la soirée hommage qui lui était consacrée à Coubertin. Elle a dit : "Laissez Aravane tranquille, un jour, elle intégrera cette équipe." Cela vous touche ?
A.R. : Oui bien sûr, surtout venant d'elle. Mais quitte à me répéter, je vous redit que j'ai toujours voulu intégrer cette équipe. Si j'en ai l'occasion, je le ferai sans hésiter. Les suspicions sur un éventuel refus de participer me pèsent. Si je suis appelée pour la prochaine rencontre face à l'Allemagne, je viendrai.
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