WTA : Sara Errani contrôlée positive et suspendue deux mois
ParAFP
Mis à jour 07/08/2017 à 18:47 GMT+2
WTA - Sara Errani a été contrôlée positive en février dernier lors d'un test effectué hors compétition. Une information communiquée ce lundi matin par la presse italienne, puis confirmée officiellement par la Fédération internationale de tennis. L'Italienne a du coup été suspendue deux mois, à compter du 3 août.
Sara Errani (2017)
Crédit: Getty Images
L'embellie aura été de courte durée. Alors qu'elle venait tout juste de réintégrer le Top 100, Sara Errani va connaître une nouvelle période de turbulence. L'Italienne a enfreint le règlement antidopage, a annoncé lundi la Fédération internationale de tennis. Cette dernière a du coup été suspendue deux mois, à compter du 3 août.
"Des traces de letrozole ont été décelées dans l'échantillon fourni par Mlle Errani, 29 ans, le 16 février 2017 lors d'un contrôle hors compétition", explique la FIT. Avant d'ajouter : "Lors de son audience du 19 juillet, le Tribunal indépendant a décidé d'annuler tous les résultats obtenus entre le 16 février et le 7 juin 2017 après avoir analysé les faits et entendu les arguments de la défense."
Une contamination accidentelle par des pâtes
Errani, 98e joueuse mondiale, a réagi en affirmant avoir ingéré le produit "par contamination accidentelle" en raison de la prise d'un médicament contenant du letrozole par sa mère, qui aurait commis une erreur en préparant des pâtes. "Je n'ai jamais pris de produits interdits dans ma carrière et dans ma vie", a écrit la joueuse italienne dans un communiqué.
"Cependant, cette substance est présente dans le Femara, un médicament que ma mère utilise quotidiennement depuis 2012 à des fins thérapeutiques après une opération d'un cancer au sein. Par conséquent, il était présent dans la maison où j'habite", ajoute Errani, 30 ans et dont le meilleur classement était une 5e place mondiale en 2013.
Le Tribunal a notamment retenu pour la joueuse son passé vierge de tout problème ainsi que sa volonté de se conformer depuis des années au programme antidopage.
Le rameur italien Niccolo Mornati, quatre fois médaillé aux championnats du monde, avait été contrôlé positif en 2016 au même produit, qui peut avoir un effet anabolisant "marginal" et masquer l'absorption de testostérone.
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