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Petitjean: "C'est extrême"

Eurosport
ParEurosport

Publié 11/08/2008 à 07:45 GMT+2

Ingrid Petitjean, qui navigue avec Nadège Douroux depuis 1998, est finalement aux côtés de Gwendolyn Lemaitre à Pékin. Sur "Plume", son embarcation de type "470", la Française, qui apprécie le plan d'eau chinois, espère faire mieux qu'à Athènes (10e) il y

INGRID PETITJEAN, en quelques mots, pouvez-vous vous présenter ?
I.P. : Je m'appelle donc Ingrid Petitjean. J'ai 27 ans. Je navigue en 470, un dériveur en double qui est au programme olympique. Je suis barreuse. Je suis née à Menton mais j'habite Marseille. Voilà...
A Pékin, vous naviguerez après Gwendolyn Lemaitre qui remplace Nadège Douroux (sa coéquipière depuis 1998), qui a dû déclarer forfait en raison d'une maladie. Que pensez-vous de cette nouvelle association ?
I.P. : Effectivement, depuis le 25 juin, on sait officiellement que Gwendolyn ira à Pékin avec moi. On savait que Nadège avait peu de chances de participer aux Jeux. On a fait quelques compétitions avec Gwendolyn. On a pris nos marques durant quelques temps. On ne se connaissait pas avant de naviguer ensemble. Mais on a été plutôt agréablement surprises dès nos premières courses. Il y a eu des choses qui se sont mises en place plus vite qu'on ne l'aurait imaginé. Ça se passe bien.
Le bateau que vous utilisez est-il le même pour tout le monde ?
I.P. : Non, ce n'est pas une monotypie. Tout le monde n'a pas forcément la même embarcation. Ce n'est pas comme les "Stars" ou les "49ers" qui sont tous élaborés à partir d'un moule. Nous, nous pouvons nous appuyer sur des fourchettes de construction. On peut jouer un peu sur la forme des voiles et de la coque. Le bateau que nous avons emmené à Pékin est celui qui s'appelle "Plume", qui est en Chine depuis début avril. Nous l'avons préféré à notre deuxième bateau, le Fan Qing mis à l'eau en mars dernier, mais qui n'a finalement pas été retenu.
Lors des derniers Mondiaux, vous avez pris la 5e place. Etait-ce une déception ?
I.P. : Oui et non. C'est vrai qu'on a été un peu déçue à l'époque, à Melbourne. Car on a eu le sentiment de passer un peu à côté. On n'a pas été satisfaites de notre navigation, même si cette 5e place a été un résultat correct. Mais depuis le début, on sait que l'objectif de notre saison, c'est Pékin et les Jeux.
Que pensez-vous de Qingdao, le plan d'eau olympique ? On l'annonce peu venté et avec de forts courants...
I.P. : C'est un bassin sur lequel on a navigué à trois reprises. En 2006, durant un stage de trois semaines, puis un mois lors de la préolympique et enfin en 2007, on y est retourné un mois (NDLR : Médaille de bronze sur la préolympique). C'est vrai que statistiquement, c'est peu venté mais quand il y a du vent, il y en a beaucoup, durant deux à trois jours. Sur les deux répétitions des Jeux que l'on a faites, on a eu de la brise à chaque fois. Concernant le courant, c'est vrai qu'il y en a beaucoup. Il y a parfois aussi du brouillard. Pour résumer, c'est un plan d'eau assez extrême et atypique : ça me plait bien.
Il y a quatre ans, à Athènes, vous aviez pris la 10e place. Quel souvenir en gardez-vous ?
I.P. : C'était avant tout une déception puisqu'à l'époque, on était parmi les favoris des Jeux. On était régulièrement sur les podiums (NDLR : 2e des Mondiaux 2002 et 2003) et en tête du classement mondial durant quelques mois. Donc une déception, mais c'était aussi notre première expérience olympique. Aujourd'hui, je retiens que j'ai appris pas mal de choses à Athènes.
Assez pour monter sur le podium à Pékin ?
I.P. : On sera contentes si on fait une médaille, c'est sûr. Le changement d'équipage a quelque peu modifié la donne évidemment. On sait que si on se fait plaisir et qu'on navigue comme on sait le faire, on peut avoir une belle surprise.
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