Mini Transat : victoire finale de Ian Lipinski chez les bateaux de série

Son compatriote Julien Pulvé (Novintiss) était arrivé le premier en Guadeloupe, dimanche à 02h06 (heure de Paris) mais son avance n'a pas été suffisante pour empêcher Lipinski (Entreprises innovantes) de l'emporter sur l'ensemble de la course.

Lipinski a passé la ligne à 10h15 (heure de Paris). Large vainqueur de la première étape Douarnenez (Finistère) - Lanzarote (Canaries) avec 11 h et 41 min d'avance sur Julien Pulvé (4e), le skipper lorientais a réussi à conserver son leadership au classement général.

Sur cette deuxième étape, partie le 31 octobre de Lanzarote, son temps de course aura été de 14 j 19 h et 05 min. Il a parcouru 3.285 milles à une moyenne de 9,25 noeuds. Un autre Français, Frédéric Denis (Nautipark), s'était imposé vendredi matin dans la catégorie prototypes, des bateaux de même taille (6,50 m) mais un peu plus sophistiqués et plus rapides.

La précédente édition de la Mini Transat, en 2013, avait été remportée par les Français Benoît Marie (prototypes) et Aymeric Belloir (série). Un total de 71 "Ministes" de 15 nationalités différentes avaient pris le départ de la première manche le 19 septembre à Douarnenez.

La "Mini" a consacré quelques grands noms de la voile française et étrangère: Yves Parlier, Michel Desjoyeaux, Isabelle Autissier, Yvan Bourgnon et la Britannique Ellen MacArthur. Entre autres... Cette course unique au monde, née en 1977, reste une référence, presque un passage obligé pour tout coureur hauturier désireux d'attaquer la classe Figaro ou les luges du Vendée Globe.

C'est sur ces petits dragsters océaniques, véritables bateaux laboratoires, que sont apparus les premier mâts en carbone, quilles pendulaires, dérives asymétriques et autres ballasts désormais banalisés.