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Vendée Globe : François Gabart redouble Armel Le Cléac'h

ParAFP

Publié 29/12/2012 à 18:55 GMT+1

François Gabart a repris la tête du Vendée Globe samedi dans le Pacifique à son compatriote Armel Le Cléac'h, mais un mille seulement (1,8 km) séparait dans l'après-midi les deux navigateurs, bien partis pour franchir ensemble le Cap Horn mardi. Jean-Pierre Dick, troisième, continue sa remontée.

François Gabart

Crédit: AFP

Les organisateurs du Vendée Globe ont beau chercher: c'est du jamais vu à ce stade de cette course autour du monde en solitaire et sans escale, en sept éditions! D'après leurs décomptes, samedi au 49e jour de course, on en était au 19e changement en tête de cette régate planétaire quand François Gabart est repassé samedi devant son "frère jumeau" Armel Le Cléac'h, formé à la même école de course au large, celle du Pôle Finistère au large de Port-la-Forêt.
D'après les derniers routages, Gabart et Le Cléac'h -qui ont retrouvé du vent- devraient franchir le Cap Horn mardi en fin de journée (vers 20h00 heure française). A 1.250 milles du "cap dur" (l'un des surnoms du Horn), à 16h00, les skippers de Macif et de Banque Populaire plongeaient vers des latitudes froides et hostiles à 18 noeuds de moyenne. De nombreux icebergs ont toutefois été identifiés dans cette zone. Certains ont été repérés par des avions, d'autres par satellite, a précisé Denis Horeau, directeur de course. "Toute la difficulté va être de donner le maximum d'informations aux skippers", a-t-il dit, soulignant que les estimations sur la dérive des icebergs ne relevaient pas de la science exacte.
Il leur faudra descendre au moins jusqu'à 56 degrés sud pour doubler la Terre de Feu et mettre le clignotant à gauche pour entamer la remontée de l'Atlantique. Mais avant cela, ils vont traverser une zone de 50 milles truffée d'icebergs dont les plus gros mesurent de 100 à 400 mètres. Les plus dangereux, cependant, sont leurs rejetons, les growlers qui flottent entre deux eaux et ne sont pas repérables.
Moral en hausse pour Dick
Derrière Gabart et Le Cléac'h, qui se succèdent en tête depuis leur entrée dans le Pacifique et ont même navigué à vue la semaine dernière, un autre Français, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), poursuivait sa remontée. En deux jours, il a repris 300 milles au duo terrible, mais comptait encore 371,3 milles de retard sur Gabart samedi à 16h00. "C'est bon pour le moral, c'est sûr, de remonter. J'ai eu beaucoup de réussite pour arriver à remonter, mais maintenant je crois que les concurrents ont touché du vent, donc ça va s'égaliser dans les prochaines heures", a-t-il déclaré à l'audioconférence de la mi-journée.
"C'est bien d'être revenu et d'avoir refait quasiment la moitié de mon retard. Il faudrait que ça continue et que les conditions derrière continuent à être intéressantes. Maintenant est-ce que ça va être le cas? Je ne suis pas sûr, on verra", a ajouté Dick, qui souffre énormément de "l'humidité", notamment au niveau des pieds. Treize concurrents étaient encore en course samedi. Un seul, l'Italien Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) se trouvait encore dans l'Océan Indien, après l'entrée samedi matin du Français Tanguy de Lamotte (Initiatives-Coeur) dans le Pacifique.
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