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Chamalières

ParLNV

Publié 03/09/2015 à 14:55 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Chamalières

Crédit: LNV

La filière africaine a fait la réussite du club auvergnat depuis plusieurs années et c’est encore ainsi qu’il entend exister en Ligue A Féminine.
Comme un besoin vital, Atman Toubani s’est offert cet été, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations, une immersion au cœur du volley africain. Mais il y a bien longtemps que le coach débrouillard du nouveau promu en Ligue AF, Chamalières, en a mesuré les bienfaits. Depuis six ans, par petites touches, il a donné au club auvergnat un air d’Afrique, qui va débarquer sur la Ligue A cette saison, un peu plus vite que prévu. «La montée, c’est l’aboutissement d’un projet qui a 13 ans. Ça arrive plus tôt que prévu, on n’était pas forcément préparé à aborder tout de suite une saison pro», avoue le coach protéiforme du club, tout à la fois entraîneur, manager, VRP et «gardien de salle parfois», d’un club qui compte aujourd’hui…trois employés à temps complet !
Mais c’est avec les mêmes recettes et cette exaltation africaine qu’il entend batailler. Avec trois Camerounaises et quatre Kenyanes dans un effectif de dix joueuses, Chamalières continue de creuser le filon. «ça a commencé avec une joueuse camerounaise il y a six ans et ça a bien marché. C’est un travail à long terme. Les entraîneurs sont encore réticents avec la filière africaine, il y a des préjugés. Même si maintenant, ça commence à ouvrir des portes», reconnaît le technicien auvergnat, qui a ramené de son périple estival, trois recrues : deux Kenyanes, la réceptionneuse-attaquante Everlyne Makuto (1,81 m, 25 ans), MVP de la Coupe d’Afrique, et la pointue Esther Wangeci (1,80 m, 24 ans), et la réceptionneuse-attaquante, Abdoulkarim Fawziya (1,76 m, 26 ans). «C’est la richesse de notre collectif. Je n’ai aucune crainte sur la dynamique de groupe», avance encore le coach, qui a poussé la sensibilité africaine au maximum puisque la centrale française, Marie-France Garreaudje, est, elle, d’origine ivoirienne. Pour le reste, l’effectif sera complété par de jeunes joueuses de N3 du Pôle d’Issoire.
En tout cas, la démarche plaît en ville. Le budget a quasiment doublé, les partenaires privés se sont largement mobilisés et Chamalières pourrait générer plus de 100.000 euros de sponsoring sur l’exercice à venir. Mais c’est sur le terrain que les Auvergnates devront avant tout valider la démarche et cela ne sera pas simple. D’autant que Atman Toubani devra faire vite, là encore, pour ficeler un collectif, puisque ses joueuses africaines, accaparées par leur sélection nationale, ne rentreront au pied des monts que fin septembre.    
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