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Euro 2017 : Les Bleus ont toujours de l'appétit

ParAFP

Publié 25/08/2017 à 00:23 GMT+2

EURO 2017 - La désillusion des JO, c'est de l'histoire ancienne. Les volleyeurs français, après la reconquête de la Ligue mondiale, veulent maintenant conserver leur titre continental, lors de la compétition qui débute en Pologne jeudi, pour confirmer la nouvelle dynamique impulsée après l'échec de Rio.

Earvin Ngapeth

Crédit: Getty Images

En moins d'un an, l'équipe de France a réussi un formidable redressement. De quoi prouver qu'elle compte bien parmi les meilleures nations. En août dernier, les Bleus avaient pourtant quitté Rio la tête basse après une défaite rédhibitoire à l'issue de la phase de poules face aux Brésiliens, futurs champions olympiques, qui avait brisé leur bel élan.
Mais début juillet, ils ont pris leur revanche face aux Auriverde en finale de la Ligue mondiale (3-2), et ce, sur leurs terres de Curitiba, dans l'un des stades de football de la Coupe du monde 2014: l'épilogue de deux mois et demi de rêve... Après leur triomphe lors du tournoi de qualification pour le Mondial 2018, remporté à Lyon sans concéder le moindre set en cinq matches, les Bleus ont donc empilé douze succès en treize rencontres lors de la prestigieuse ligue estivale.
Un nouvel exploit pour la Team Yavbou version 2.0, comme l'a surnommée le central Kevin Le Roux, l'un des piliers de l'équipe. Car il a fallu renouveler l'effectif et lancer de jeunes joueurs dans le grand bain pour compenser le départ à la retraite du pointu Antonin Rouzier, la pause de Nicolas Maréchal, les pépins physiques de Kevin Tillie (épaule) et surtout de la star Earvin Ngapeth (abdominaux), ménagé avant le Final Six où il a été élu meilleur joueur.
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Joie de l'équipe de France de volley après son succès en finale de la Ligue mondiale

Crédit: Getty Images

Ngapeth ménagé ?

"C'était complètement inespéré et magique à la fois. Mais on n'a pas volé notre titre pour autant. On a pris le rythme d'entrée et on a su réaliser des performances au moment où il le fallait. C'est une belle base pour travailler et avancer", explique le sélectionneur Laurent Tillie qui, depuis sa prise de fonction en 2012, a guidé la France vers ses premiers trophées, trois en trois ans sans compter une autre médaille (bronze) lors de la Ligue mondiale 2016.
L'objectif désormais est de rééditer le doublé de 2015 et de devenir la première équipe à conserver la médaille d'or continentale depuis 2005, année du dernier sacre de l'Italie. "On sera encore plus attendus qu'en 2015, parce que cela fait trois ans que nous gagnons des médailles", affirme Benjamin Toniutti, passeur, capitaine et cerveau de l'équipe.
"Maintenant, on ne peut plus se cacher et se contenter d'un podium. Ne pas décrocher la médaille d'or serait une déception", estime Ngapeth, qui n'a pas pris part aux trois matches de préparation en Pologne (deux victoires contre l'hôte et la Russie puis défaite contre le Canada) en raison d'un lumbago et sera peut-être ménagé pour le début de la compétition.
Mais sans leur vedette, les Bleus ont été capables d'enchaîner les victoires grâce aux progrès de joueurs comme les réceptionneurs-attaquants Trevor Clévenot et Thibault Rossard, 23 ans tous deux, et des novices qui ont apporté leur pierre à l'édifice, le pointu Stephen Boyer (21 ans) et le central Barthélémy Chinenyeze (19 ans).

Poule abordable

La sélection française a aussi été bien lotie par le tirage en évitant ses plus sérieuses rivales : la Russie, la Bulgarie et la Slovénie, regroupées dans une "poule de la mort" ou encore la Pologne et la Serbie (groupe A) qui s'affronteront dès jeudi dans la chaude ambiance du stade national de football de Varsovie où quelque 60 000 spectateurs sont attendus, comme lors du Mondial2014.
Les Bleus eux débuteront vendredi (20h30) contre la Belgique, le concurrent le plus relevé sur le papier, avant de croiser les Pays-Bas, grande nation des années 90 à la peine depuis, et la Turquie, dernier adversaire qui semble un cran en-dessous.
L'objectif est de terminer premier pour accéder aux quarts de finale sans passer par les barrages. Les choses sérieuses commenceraient alors, a priori contre l'Allemagne ou l'Italie.
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