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Cuba-Brésil, une fête

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/10/2010 à 23:51 GMT+2

Cuba défiera le Brésil, double tenant du titre, en finale du Championnat du monde, dimanche à Rome, pour un face-à-face entre les deux équipes les plus spectaculaires de la planète.

BRESIL VOLLEY-BALL

Crédit: AFP

Cuba défiera le Brésil, double tenant du titre, en finale du Championnat du monde de volley, dimanche à Rome, pour un face-à-face entre les deux équipes les plus spectaculaires de la planète. Samedi, les deux représentants des Amériques ont battu l'Europe à plates couture avec la victoire, attendue et assez nette, du Brésil sur l'Italie (3-1) et celle, superbe de courage, des Cubains sur la Serbie (3-2).
La finale semble promise aux Brésiliens qui, même diminués à la passe, smashent un cran au-dessus de la concurrence, sur le plan technique surtout. Mais Cuba représente le type d'équipe qui peut les faire descendre sur terre avec ses athlétiques et jeunes joueurs, tous capables d'enflammer un match. Ultra physiques, ils en ont donné la preuve au premier tour de ce Mondial où ils ont battu (3-2) le Brésil avant que celui-ci ne fasse tout pour les éviter au troisième tour, en faisant exprès de perdre contre la Bulgarie.
Visiblement, le Brésil redoute le caractère imprévisible des Cubains et le talent du phénomène Wilfredo Leon qui réussit l'improbable exploit d'être, à 17 ans, le plus jeune joueur du tournoi tout en étant un des plus décisifs. Son duel avec Murilo, son équivalent brésilien en plus âgé, promet des étincelles. Samedi, Leon a encore été brillant (23 points) pour aider son équipe à battre (22-25, 25-17, 31-29, 22-24, 16-14) une Serbie inconsolable.
Le petit foot des Brésiliens
Mais si les Cubains sont si dangereux c'est aussi parce que, comme l'a résumé leur capitaine Simon, ils "ne lâchent jamais rien". Pour preuve, ils ont gagné quatre de leur huit matches au tie-break, un exercice dans lequel ils sont invaincus, ce qui trompe rarement sur la valeur morale d'une équipe. Samedi, ils ont encore été menés 13-11 dans le cinquième set avant de renverser la partie sur trois énormes contres pour atteindre leur deuxième finale mondiale après celle perdue en 1990 face à l'Italie à Rio de Janeiro.
C'était alors le début d'une décennie de domination pour le volley italien qui, depuis, a perdu beaucoup de sa superbe. Face au Brésil, ses limites, qu'un parcours sur mesure n'a pas vraiment masquées, sont apparues au grand jour. Les Italiens comptaient sur leur public pour faire trembler un peu les Brésiliens. A voir ceux-ci sortir des vestiaires vingt minutes avant pour faire un petit foot en guise d'échauffement a montré que les double tenants du titre n'allaient pas se laisser déstabiliser aussi facilement. Malgré un hymne vibrant, repris a capella par 11.000 tifosi, on a rapidement vu que les Brésiliens étaient, excepté un relâchement dans le troisième set, beaucoup trop forts (25-15, 25-22, 23-25, 25-17) avec notamment un grand match de leur pointu Vissotto.
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