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L'horizon est bleu

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/09/2010 à 14:43 GMT+2

Après un premier tour limpide, les volleyeurs français peuvent aborder la deuxième phase du Championnat du monde avec ambition. A partir de jeudi, et rêver d'une fin de tournoi florissante en Italie.

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Crédit: Eurosport

. Un premier tour impeccable
Invaincus en trois matches dans une poule pourtant difficile, les Bleus ont réussi un début de Mondial parfait. Ils ont étalé de grosses ressources mentales et physiques pour battre la République tchèque et la Bulgarie au tie-break, avant de dérouler devant la Chine. A chaque fois, les vice-champions d'Europe ont montré un visage séduisant. Toujours aussi forts en défense et en réception (N.2 du tournoi), ils ont également affiché une belle présence au contre (N.5) et peuvent compter sur des attaquants en forme avec Maréchal, Ngapeth et Rouzier, quatrième meilleur marqueur de la compétition.
L'avis de Philippe Blain: "Sur les deux premiers matches, on a eu la mentalité collective juste lorsqu'on a été en difficulté. On a cherché des solutions ensemble. Et on resté sérieux contre la Chine. C'est très intéressant pour la suite. Pour l'instant, tous les compartiments de jeu fonctionnent bien, même dans le domaine du service-contre où on a été plus faible par le passé."
. Un deuxième tour accessible
Grâce à leurs trois succès, les Français ont hérité d'un deuxième tour largement à leur portée avec l'Argentine et le Japon, sachant que les deux premiers sont qualifiés pour la suite. Au classement mondial, les trois équipes, situées entre la 9e et la 12e place, se tiennent. En réalité, la France est un cran au-dessus. Elle vient d'expédier l'Argentine en trois sets au tournoi de France et a les armes pour contenir le jeu rapide des Japonais, sortis par miracle de leur poule après avoir perdu contre l'Iran. Sauf effondrement, elle jouera le troisième tour qui ouvre sur les demi-finales et où elle a l'assurance d'éviter le Brésil, ce qui n'est pas neutre non plus.
L'avis de Philippe Blain: "L'Argentine et le Japon, équipes du milieu de tableau, sont à notre portée. C'est parfait mais il ne faut pas rêver: au troisième tour on aurait forcément de grosses équipes. On évite le Brésil mais les Cubains sont dangereux aussi puisqu'ils ont battu le Brésil. Il y a la Russie et d'autres. On ne calcule pas. On se concentre sur notre jeu et on prend ce qui arrive."
. Un groupe riche et mobilisé
Si la France tourne aussi bien, c'est d'abord grâce à un groupe, mélange de trois générations, qui n'a peut-être jamais été aussi dense. En termes de qualité de jeu, c'est le jour et la nuit par rapport à la Ligue mondiale. Le retour de quelques tauliers (Antiga, Pujol) a stabilisé l'équipe et des jeunes comme Ngapeth ou Toniutti apportent leur dynamisme. "J'ai 20 ans mais il n'y a pas de clivages entre jeunes et plus anciens, c'est vraiment un collectif", souligne Toniutti. Les solutions sont multiples et peuvent encore s'élargir si la douleur à l'épaule d'Antiga continue à s'estomper.
L'avis de Philippe Blain: "On a vu qu'on pouvait compter sur le banc. On n'a pas encore pu s'appuyer sur Steph' (Antiga) offensivement à cause de sa douleur à l'épaule mais on a compensé avec Maréchal, Ngapeth et Rouzier. Il y a une vraie complémentarité. Je ne suis pas un fanatique des comparaisons mais on a la même cohésion qu'à l'Euro avec en plus une richesse qu'on n'avait peut-être pas."
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