Les Bleus en play-offs

Le revers étonnant concédé la veille contre la Belgique (1-3) n'aura finalement pas provoqué trop de dégâts. Les Belges n'ont pas su confirmer contre la Finlande (0-3), et les Français, vice-champions d'Europe en titre, ont assuré l'essentiel face aux Italiens.

Les Bleus avaient besoin de remporter au moins un set pour éviter la 4e place, synonyme d'élimination. Une fois que ce fut fait, et que l'Italie eut assuré la première place, le match a ressemblé à une aimable partie de campagne, la France se montrant plus concernée pour s'imposer au tie-break. Ce match n'était pourtant pas sans enjeu pour les Bleus, puisqu'une lourde défaite aurait pu les condamner à la 4e place, synonyme d'élimination. Ils finissent finalement à la 2e place et devancent la Finlande, 3e. La Belgique, est éliminée. Ce succès, pas forcément très significatif, apportera du baume au coeur des Français, après un début d'Euro très difficile.

La Turquie, qu'elle retrouvera mercredi (20H10) en barrage à Vienne, est a priori un adversaire largement à sa portée, qu'elle avait battu (3-2) en amical au Tournoi de France en s'étant déconcentrée après le gain des deux premiers sets. Mais si elle entend ensuite faire tomber la Serbie, médaillée de bronze au Mondial-2010, en quarts de finale, elle devra montrer un autre visage en réception que depuis le début du tournoi. C'est encore ce secteur qui a péché lundi en début de match, face aux gros serveurs italiens, à l'image d'un Samuele Tuia, pris pour cible par les serveurs adverses.

Mais ce match a apporté quelques satisfactions. Philippe Blain, l'entraîneur tricolore, avait pris le pari d'intégrer José Trèfle au centre, pour revigorer le contre. Le central de Sète a répondu présent, son talent offensif apportant en outre de la diversité à l'attaque française, moins axée sur ses ailiers. Les remplaçants français ont également pu se mettre en valeur en fin de match, en arrachant et remportant le tie-break. Leur envie a aussi rassuré sur l'état d'esprit du groupe, qui peut encore rêver faire aussi bien qu'en 2009 à Izmir.