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Les enjeux de la LAF

ParLNV

Publié 20/10/2015 à 14:08 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Les enjeux de la LAF

Crédit: LNV

Même si l’icône Ravva n’est plus là, Cannes, avec son expérience, sa culture de la gagne et son recrutement, demeure le favori de la saison. Mais derrière, la meute avance en rang serré.
Les années passent et rien ne change : à l’aube de cette saison 2015-2016 de LAF, le RC Cannes, multi médaillé et archi galonné, demeure l’implacable favori du championnat. Malgré un effectif largement remanié, rajeuni, et la perte de l’irremplaçable Victoria Ravva, le club cannois a attiré du beau monde. En attaque, il a enrôlé les pointues, championnes d’Italie et d’Ukraine, Marika Bianchini et Nadia Kodola et il a composé une paire de centrales de très haut vol avec Myriam Kloster et une nouvelle venue, la cubaine Rachel Sanchez Perez. Reste que la LAF semble prendre un peu plus d’épaisseur et de coffre année après année. La saison dernière, le RC Cannes fut égratigné pour la première fois depuis bien longtemps. Une défaite en saison régulière à Nantes, un revers en finale de Coupe de France face aux voisines du Cannet et un championnat gagné à la lutte, au jarret, face au même Le Cannet (3-2) : cela n’a rien de l’aimable partie de campagne que les Cannoises vivaient souvent ces dernières saisons en LAF.
Désormais, il y a donc de la concurrence, du volume et des ennemis retors ! Derrière une saison sans relief et malgré le départ à la retraite de sa passeuse emblématique, Armelle Faesch, Mulhouse peut être dangereux. Le club alsacien a engagé la passeuse grecque, Athina Papafotiou et fait revenir la centrale russe, qui fit les beaux jours du club, Yulia Ferulik, pour apporter un peu plus d’expérience, de maîtrise et de vivacité à son jeu. Le Cannet, malgré le départ fâcheux de sa capitaine, Myriam Kloster, et un effectif totalement bouleversé, a la rotation pour exister en haut du tableau. Mais entre une préparation tronquée, la Ligue des Champions à jouer et une défaite pour commencer dimanche dernier à Vandoeuvre (1-3), les choses ne seront pas simples pour les filles de Riccardo Marchesi cette saison. Le Stade Français, lui, veut continuer de rêver. Malgré un budget étriqué, les Mariannes, 3
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l’an passé, visent haut et la place de vice-champion de France pour 2017 ! L’effectif est encore plus étoffé que l’an passé et l’arrivée de la pointue, Alexandra Dascalu, pourrait être un des points forts de l’équipe.
Nantes, Béziers, Venelles et Istres ont aussi les moyens d’exister. Sylvain Quinquis, le coach nantais, a eu quelques soucis avant de trouver sa nouvelle passeuse, Keylla Fabrino Ramos, mais ses filles visent le podium. En conservant Hélène Schleck, meilleure pointue du dernier championnat, Béziers peut encore faire des ravages. Venelles, qui avait entrevu l’exploit au premier tour des Play-Offs face au Cannet l’an passé, a apporté un brin de gnac et d’expérience en plus, avec la passeuse italienne Valeria Caracuta et la réceptionneuse-attaquante brésilienne, Ludmila Da Silva. Et, Istres, qui s’est mis à l’heure sud-américaine, parle ouvertement de top 5 !
Dans leur sillage, Terville-Florange et Saint-Raphaël, font des songes de Play-Offs pour assurer leur maintien !
Enfin, le promu Vandoeuvre a déjà réussi son lancement en battant le dernier finaliste, Le Cannet, en ouverture de saison. L’autre promu, Chamalières, veut danser en LAF sur des airs d’Afrique. 
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