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Hoag, sans états d’âme

ParLNV

Publié 13/05/2015 à 14:57 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Hoag, sans états d’âme

Crédit: LNV

Entré en cours de jeu à la place d’Oleg Antonov, Nicholas Hoag a été l’un des héros de la victoire de Tours face à Paris en finale de Ligue AM. Lui qui rejoindra le club de la capitale la saison prochaine.
De la finale de Ligue AM remportée par Tours face à Paris  (3-2) samedi dernier, Nicholas Hoag a été l’un des héros. "On ne peut pas souhaiter mieux. Je suis content d’avoir joué, d’avoir fait tourner le match. Je suis super content. Je n’ai aucun mot", a-t-il lâché, à chaud. Le réceptionneur-attaquant canadien n’aurait pu avoir qu’un rôle mineur dans cette finale. Mais Mauricio Paes, alors que le TVB était en difficulté, a décidé de le lancer dans la bataille au cœur de la deuxième manche, à la place d’Oleg Antonov. "Oleg fait des supers matches depuis la finale de la Coupe de France. Mais je restais prêt à chaque match. Et voilà ce que ça a donné."
Ce que ça a donné ? Après avoir donné un nouveau souffle à son équipe dans le deuxième set, Hoag, auteur de 20 points, s’est surtout montré décisif dans le tie-break, en enchaînant six points de suite au service avant d’offrir la victoire à Tours sur la balle de match. "L’an passé, j’étais jeune, je n’ai pas beaucoup joué. Pour moi, c’est mon plus beau titre à vie. C’est le numéro 1, et de loin", explique l’international canadien de 22 ans, qui a joué un rôle important dans la saison du TVB, notamment pendant que David Konecny était sur le flanc.
Les progrès de Nicholas Hoag ont d’ailleurs tapé dans l’œil de… Paris, qui l’a fait signer pour la saison prochaine. Le Canadien rejoindra ainsi le club que son père Glenn avait porté sur le toit de l’Europe en 2005. "Il y a l’attraction de la ville de Paris, que je connais beaucoup. C’est là où j’ai grandi. Je connais tout le monde. Dorian (Rougeyron) a joué pour mon père. Frangolacci a joué pour mon père. J’ai grandi en regardant ces mecs, en essayant de les étudier, pour devenir d'aussi bons joueurs qu’eux. C’est un sentiment assez spécial de revenir dans la capitale." Un Hoag à Paris, cela sonne comme une évidence. Même si pour Nicholas, cela a dû être forcément difficile d’évoluer face à son futur club, là où son père a laissé une trace indélébile. Il s’en est tiré comme un chef. 
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