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Un œil sur Nicholas Hoag

ParLNV

Publié 18/03/2016 à 12:46 GMT+1

De notre partenaire LNV.fr

Un œil sur Nicholas Hoag

Crédit: LNV

Le réceptionneur-attaquant canadien de Paris a dû gérer un genou douloureux cette saison. Demain, il retrouve Tours, son ancien club avec lequel il a débuté sa carrière professionnelle et remporté deux titres de champion de France.
- Vous avez connu pas mal de soucis au genou. Comment allez-vous aujourd’hui ?
- Physiquement ça va bien. Le genou n’est pas encore à 100%, je ressens encore des douleurs, mais c’est beaucoup mieux qu’avant Noël. On a pris le temps qu’il fallait pour le soigner. En fait, c’est la même blessure (fissure au tendon) que celle qui m’avait embêté déjà la saison passée. J’essaie de gérer un peu les sauts, je fais en sorte de garder musculairement ce qu’il faut autour du genou, avec un travail de renforcement.
- N’y a-t-il pas un peu de frustration quand on est obligé d’être parfois un peu sur la réserve, sans pouvoir tout «lâcher» ?
- Je suis d’accord avec ça, c’est parfois frustrant, mais c’est surtout lors des entraînements. Pendant les matchs, il y a l’adrénaline, tu n’y penses pas, tu te «lâches» plus.
- A 23 ans, cela ne vous inquiète-t-il pas de traîner déjà ce genre de douleurs ?
- Je vais vous l’avouer : ça m’arrive de m’inquiéter à propos de mon genou. Mais ce n’est pas quelque chose auquel je pense énormément. Même si parfois ça pèse dans la tête, ce n’est pas quelque chose qui va m’arrêter pour jouer au haut niveau. J’essaye de rester positif, je bosse en muscu pour rendre le genou plus fort et ça ne peut qu’aller de mieux en mieux.
- Samedi, vous revenez jouer à Tours, club où vous avez évolué les deux saisons précédentes. C’est forcément un match particulier ?
- Ce sera vraiment mon premier match contre Tours (il était blessé à l’aller et n’était entré en jeu que pour quelques services lors de la Supercoupe). C’est forcément un moment particulier de retourner à Tours. Mais je ne vais pas le prendre comme un match différent. C’est un match de championnat et il faut aller là-bas pour gagner trois points. Ce sera très dur pour nous, mais avec l’équipe qu’on a, on peut faire de très belles choses.
- Emotionnellement, avec un public qui ne vous a pas oublié, les retrouvailles vont vous secouer un peu non ?
- Ça  va peut-être me donner des petits frissons au début, mais je vais là-bas d’abord pour jouer au volley et gagner avec mon équipe de Paris. Bien sûr, j’ai quelques amis qui vont être là, je vais retrouver quelques coéquipiers, revoir les supporters. En tout cas, c’est un match que j’ai bien envie de jouer ! Dans ma tête, c’est un truc à part.
- Pourquoi avoir choisi Paris à l’intersaison ?
- J’avais une bonne offre de Paris, le club est ambitieux, il a monté une belle équipe, il y avait la Ligue des Champions. Et puis c’est le club dans lequel j’ai commencé à jouer au volley. C’est à Paris que j’ai signé ma première licence. C’est un peu un retour à la maison pour moi.
- Le fait que votre père, Glenn, ait été le coach des grandes heures parisiennes au début des années 2000 a-t-il influé sur votre choix ?
- Non pas vraiment. Je n’ai pas trop pensé à mon père, j’ai pensé à ma carrière. C’était d’abord la page que je voulais écrire moi, plutôt que de suivre les traces de mon père, qui a fait ici de grandes choses en tant que coach. C’était vraiment une décision personnelle, un choix personnel, même si je lui en ai parlé évidemment.
- Quels souvenirs gardez-vous de votre remarquable finale en 2015 où vous aviez été le bourreau de Paris, votre future équipe ?
- A aucun moment, je n’ai eu d’états d’âme. Même si je savais que j’allais à Paris, mon équipe c’était alors le TVB jusqu’au dernier point de la finale. Je suis un compétiteur, je voulais gagner cette finale et j’ai fait l’un des meilleurs matchs de ma carrière ! A ce jour, ce titre est l’une des plus grandes victoires de ma carrière. Je l’ai encore dans ma tête et dans mon cœur cette victoire.
- Que manque-t-il cette saison à Paris pour être au niveau de Sète, Tours ou Chaumont ?
- Ce qui nous manque en ce moment, c’est l’aspect équipe. Individuellement, c’est très fort. Il y a de très bons joueurs, certains même exceptionnels. Ce qui manque c’est vraiment la cohésion. Une fois qu’on aura trouvé ça, si on la trouve avant le début des Play-Offs, on va être très dur à arrêter ! Je crois que c’est très possible qu’on parvienne à construire cette cohésion d’équipe. Les quatre matchs qui restent vont être très importants pour nous. Bien sûr, il faut prendre des points, assurer notre place en Play-Offs. Mais si l’on gagne ces matchs et que l’on joue ensemble, ça peut être très bénéfique pour nous. Il faut trouver une constance, une cohésion d’équipe. Après, en Play-Offs, tout est possible.
- Quel regard portez-vous sur cette saison LAM totalement débridée et ouverte ?
- C’est ma troisième année en France et c’est la saison la plus homogène que j’ai jouée. Il y a Sète, avec sa défense et son jeu propre, Tours et son fonds de jeu, son expérience, Toulouse, une jeune équipe dynamique, qui donne tout sur le terrain, Chaumont, qui a toujours eu une bonne équipe, Cannes qui a gagné chez nous 3-2 en faisant un gros match, etc… En fait, il y a beaucoup d’équipes à fort potentiel et c’est une grosse bagarre tous les week-ends pour rentrer en Play-Offs. C’est une saison intéressante à voir et à jouer, car tu ne peux pas laisser tomber ta garde. Ça développe beaucoup de concentration. 
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