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Mulhouse

ParLNV

Publié 24/09/2015 à 14:05 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Mulhouse

Crédit: LNV

Place forte du volley féminin, Mulhouse est un peu rentré dans le rang depuis trois ans. Mais cette saison, le club veut reconquérir l’Europe.
Magali Magail connaît l’histoire par cœur. Enfant du pays, joueuse puis entraîneuse de Mulhouse depuis dix ans maintenant, elle a vécu au même battement que son club. Elle a donc bien conscience qu’il est temps aujourd’hui de retrouver les grandes lueurs du passé. Celles d’un temps où Mulhouse défiait Cannes au sommet du championnat de France, disputant le titre et six finales de suite face aux intouchables dames de la Côte d’Azur entre 2007 et 2012.
Depuis, le ciel est devenu plus ordinaire. L’an passé, les filles de Magali, sixièmes de la saison régulière, ont fait un tout petit tour de Play-Offs, vidées des lieux par le SF Paris Saint-Cloud en deux manches sèches. Au final, un exercice sans émotion, qui appelait nécessairement quelques bouleversements, dont le plus important, le changement de passeuse, était de toute façon imposé par le départ à la retraite de la faiseuse de jeu de l’ASPTT depuis dix ans, Armelle Faesch. Une transition délicate, même si la grande majorité des clubs de LAF ont eu à changer de passeuse à l’intersaison ! «C’est évidemment un point important. Au niveau des relations, de la mise en place des systèmes de jeu, ça va être plus long», prévient la technicienne de l’ASPTT et sélectionneuse des Bleues.
D’autant que Mulhouse a totalement renouvelé sa colonne vertébrale, passeuse/pointue, avec une nouvelle arrivante en attaque, l’internationale française, Maëva Orlé (1,84 m, 24 ans) en provenance du Cannet. À la création, c’est donc la Grecque, Athina Papafotiou (1,81 m, 25 ans), vainqueur de la Coupe d’Allemagne avec Stuttgart, qui s’y colle. Avec des axes de jeu déjà clairement définis. «Il va falloir jouer plus vite que ce qu’on a proposé les saisons précédentes. Il faut plus de surprise dans le jeu, que ce soit moins stéréotypé qu’avant. Athina est une passeuse qui joue vite, qui est dans le duel tout le temps. Son profil peut correspondre à notre club, notre équipe», estime Magali.
Il le faudra car Mulhouse part cette saison à l’assaut de l’Europe ! Les jeunes réceptionneuses-attaquantes, Astrid Souply (1,91 m, 21 ans), Karla Klaric (1,88 m, 20 ans) et Bojana Markovic (1,78 m, 25 ans), ainsi que la deuxième passeuse, Marta Biedziak (1,73 m, 22 ans) débarquent avec l’ambition dans le sac, tandis que l’illustre centrale russe, Yulia Ferulik (1,87 m, 28 ans) revient au club pour y apporter une touche d’expérience en plus. «Il faudra être plus fort dans le money time, plus fort mentalement que ces dernières années. C’est ce qui a fait qu’on a été six ans de suite vice-championne de France. Le championnat s’est densifié aujourd’hui, aucun match n’est facile. On a perdu l’Europe cette année, l’objectif c’est de la retrouver», annonce Magali, qui dispose pour cela d’une équipe où tous les postes sont doublés. Un bel atout.
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