Ngapeth : "Je n'ai jamais tabassé qui que ce soit"

Silencieux depuis mardi, Earvin Ngapeth a décidé de réagir. Interpellé par la police mardi pour des faits de violence sur un conducteur de train, le meilleur joueur de la Ligue mondiale de Volley, qui s'est achevée dimanche par la victoire de l'équipe de France, s'est exprimé par un communiqué publié sur son compte Twitter.

"La réalité des faits de ce début de semaine est tout à fait éloignée de ce qui a été raconté depuis mardi, explique-t-il. Il est bien évident que je n'ai jamais 'tabassé' qui que ce soit, pas plus que j'aurais soi-disant pris la grosse tête et aurais donc demandé à faire arrêter un train pour mon bon plaisir."

Selon la première version de l'agression évoquée dans la presse, Ngapeth aurait demandé à un contrôleur de retarder le départ d'un TGV à destination de Bordeaux pour attendre un ami et serait devenu violent devant le refus de l'employé des transports. Une version contestée par le joueur de 24 ans, qui sera jugé en novembre devant un tribunal parisien. "L'enquête est terminée et j'ai confiance en la justice de mon pays qui saura faire son travail hors d'un contexte faussé dès l'origine, a-t-il poursuivi.

En août 2013, Earvin Ngapeth avait déjà été condamné pour une rixe à Montpellier et avait écopé d'une peine de trois mois de prison avec sursis. Un précédent qui pourrait peser lourd dans la balance en novembre. D'autant que la justice considère comme un facteur aggravant toute atteinte à un agent public.