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Venelles : la belle saison pour rien…

ParLNV

Publié 04/09/2016 à 19:43 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Venelles : la belle saison pour rien…

Crédit: LNV

Cinquième de la saison régulière 2015-2016 et demi-finaliste des Play-Offs, Venelles doit pourtant tout reconstruire ou presque, faute de coupe d’Europe.
Ce fut une grande aventure…terminée dans l’amer. Cinquième de l’exercice régulier, auteur de la plus belle saison de son histoire, Venelles repart pourtant cette année les mains vides ou presque. Le parcours 2015-2016 avait porté haut les espoirs. Venelles s’y voyait déjà, européen, sa quête, son Graal, au bout d’une si brillante épopée. Et puis, Saint-Raphaël est venu à Coubertin, en finale du championnat, et le club varois a tout cassé ! Champion de France, Saint-Raphaël était reine et Venelles n’avait même plus la queue d’une place européenne. Fin de l’histoire. Il faut encaisser. Dur à digérer pour Félix André, le jeune et ardent entraîneur du PAVVB. «Au final, la saison ne débouche sur rien du tout. On ne gagne rien, si ce n’est la fierté d’avoir accompli une grande saison. Mais concrètement, on n’a rien. On a été maître de notre destin toute la saison, ce qui est remarquable. Ensuite, ça se joue à rien, sur une finale. Si Cannes gagne le titre, on est européen et  je ne tiens pas ce discours-là.»
Mais Cannes n’a pas gagné et Venelles s’est retrouvé cet été à devoir reconstruire aux trois quarts son équipe. Outre les départs que le club provençal avait envisagés, Venelles a pris de plein fouet la fuite de quelques fines fleurs de l’équipe, déçues par l’épilogue et soucieuses d’attraper enfin le grand frisson, ailleurs. Avec huit nouvelles joueuses, Venelles repart donc de zéro : un collectif à reconstruire, un mental à forger, une âme à guérir. «Ce n’était absolument pas voulu. Dans les départs enregistrés, il y a une partie des filles qu’on espérait garder, mais qui étaient venues avec cet objectif européen», concède l’entraîneur. «Il a fallu s’adapter à la situation. C’est frustrant, oui et non. D’un côté, ça fait partie du jeu du haut niveau. Les règles sont connues. D’un autre côté, ça l’est forcément un peu car tu ne bénéficies pas complètement des fruits de ton travail.»
Mais Venelles s’y est attelé. Dans l’élan ou presque, sans que le club ne coupe vraiment totalement durant l’été ! Un boulot de doux dingues, mais une tâche accaparante qui aura évité de trop tergiverser. «Au moins, on ne s’est pas posé la question : faut-il pleurer ou non ? Il y avait tant de choses à faire, la vie suit son cours. On a pris les événements au fur et à mesure et on n’a pas trop gambergé, on ne s’est pas trop attardé sur notre sort», résume Félix André, qui pourra compter cette saison sur un adjoint pleinement dédié. Car il a fallu remplir fissa le vestiaire ! Huit nouvelles joueuses sont annoncées, parmi lesquelles, une vieille connaissance à la passe, la Brésilienne Ana Maria Gosling (1,79 m, 31 ans), déjà vue au Pays d’Aix en 2012-2013 et qui revient «pour finir quelque chose ici», prédit son coach. Avec elle, la réceptionneuse-attaquante, ex internationale serbe, Jasna Majstorovic (1,81 m, 32 ans) sort d’une grande saison à Bucarest, avec une coupe d’Europe sous le bras (Challenge Cup). «C’est la joueuse la plus expérimentée du groupe. Dans cet objectif d’avoir l’Europe, son profil est intéressant», convient le coach, qui enclenche par ailleurs un nouveau processus de formation avec de jeunes françaises, telles la jeune centrale de 17 ans, Chloé Melis, la libéro de 20 ans Harmony Peyre et la passeuse de 22 ans, Sophie Rossard. Venelles a donc beaucoup à construire pour continuer à se battre tout en haut. Mais le club de Provence sait aussi désormais qu’il est capable de le faire…
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